confession de Rotule

La respiration sérré, prêt à exprimer ses pêchers il ouvrit la bouche et commença.

J’ai aimé plus que tout, une femme… Béatrice… cette femme je la nomme car n’ai plus … Je l’ai aimé depuis ma plus tendre enfance… Béatrice était ma raison de vivre, l’insouciance de la vie, l’amoure pure…nous étions jeunes quand nos regards se sont croisé la première fois, elle avait sept ans et moi huit… il reprit une profonde inspiration et sentit ses yeux lui piquer… nous nous sommes immédiatement lié l’un à l’autre, je revis chaque jour la première fois ou j’ai osé lui déposer un baiser sur ses fraiches lèvres, pour lâchement partir en courant… sans se rendre compte, il sourit à cette pensée … puis nous avons grandit comme l’ensemble des jeunes de mon Village de Montagne toujours aussi complice, je rayonnais à ses cotés, son rire était ma mélodie, et à ses dix sept ans je lui ai demandé de devenir mienne pour la vie, point de fortune, juste de l’amoure… quand un mardi de novembre 1453 alors qu’il avait neigé lourdement et que les conditions étaient déplorable, j’ai malgré ses craintes insisté par excès de confiance à se que nous partions pour tailler des pierres semis précieuse, pour obtenir toujours plus d’écus, et je n'ai pas su l’écouter… avalant sa salive il reprit… après avoir récolté suffisamment, et encore un fois, par excès de confiance , ne voulant point l’écouter, j’ai rit quand elle voulu que nous nous encordions par sécurité… il soupira lourdement, les épaules vouté par le poids et le regret… alors que nous cheminions entre deux névés dans une neige lourde est profonde, un bruit sourd déchira le ciel et une coulé l’emporta … une larme roula sur sa joue… elle était à vingt pas de moi… puis repris sa respiration le cœur saignant… mais je l’ai perdue pour toujours… je l’ai cherché, j’ai crié son nom… Béaaatriiice, Béaaatriiice, je fouillais l’éboulis à main nue, j’hurlais, j’ai cherché mais je ne l’ai point trouvé...
Seul la haut j’ai prié le seigneur pour qu’il épargne mon ange… qu’il me prenne moi, j’ai imploré le tout puissant, mais il ne pas écouté... j’ai voulu mourir… rester avec elle, m’endormir pour toujours a ses cotés… il s’arrêta un instant fixant la robe du Père… quand je senti que l’on me déplaçais, j’était plongé dans un monde étrange et ne fut réveillé que le surlendemain…

A la place d’épousailles, j’ai assisté à l’enterrement de ma douce Béatrice, enfin son cercueil vide… puisque son corps n’a jamais été retrouvé… les yeux rougies par se retour dans le passé il regarda l’homme de foi et lui dit, j’ai pêché par excès d’orgueil et de confiance, et par ma faute j’ai perdu mon ange…

Ensuite pour m’éloigné de se malheur, ne plus croiser la famille de celle qui aurait du être mienne, pour éviter qu’il ne souffre plus à chaque fois que l’on se croisait, je suis venue m’installer par hasard à Vienne…

Et chaque jour je me suis fourvoyé de plus en plus en plus, charmant les Damoiselles et Dames…sans passions pour certaine, un peux pour d’autre, et plus pour certaine, mais jamais ouvertement comme elles l’auraient mérité…

J’ai mentie sur mes sentiments pour profiter des plaisirs de la chaire, au début pour oublier ma peine… ensuite par jeux dit il honteusement… A-t-elle point qu’a cause de mon comportement, l’une c’est laissé périr et à rejoint Aristote, d’autres ont quitté la ville de Vienne pour ne plus me voir, j’ai bue à foison, j’ai fréquenté des lieux comme les feux de camps ou des personnages comme moi vont pour partager le plaisir de la chaire, sans passion…
J’ai trompé, j’ai mentie…
n’osant pas regarder l’officiant, c’est tête baissé que le jeune Soldat annonça… actuellement j’ai blessée fortement une autre douce, alors elle est partie au couvent et ne pense pas revenir, et je la comprend… j’ai été vil avec elle, je l’ai trompé … elle qui espérai recevoir une missive lui disant que je l’aime, moi je lui écrie que je la quitte, et de colère j’ai cramé notre maison, quand elle est revenue je l’ai vue pleuré pour repartir et certainement ne plus revenir… et malgré cela je cour rejoindre une autre douce qui est pure, et fragile, et pour finir, hier soir encor, j’ai été incorrecte avec elle, la blessant par mes mots alors que je lui doit la protection…

Je ne sais plus aimer !… quand j’aime je fais du mal… et je ne le veux plus… j’ai une tel réputation de coureur de jupons que l’on me prête même la rumeur de forniquer avec une chèvre… mais qu’Aristote me foudroie à l’instant si je mens mon Père … cela n’est point vrai ! je n’ai pas besoin de chèvre pour obtenir le plaisir charnel… Aller soit courageux expie ton autre pêché se dit le jeune montagnard…

Hélas mon père, je n’ai pas finis …je bois par excès, pour le plaisir de l’ivresse…

Le dos courbé, les épaules voûté, le visage fermé il leva les yeux honteusement sur le confesseur attendant de savoir s il était encore temps pour lui d’être pardonné par le tout puissant…

L'oiselier écouta chaque mot, de la confession qui était asser lourde.

bien bien, si je puis dire, je ne pense pas que cette confession ait libéré ton âme.
Tu connais le mal en toi, et tu sembles avoir médité longtemps sur tes fautes.
si nous voulons guérire ton âme, et la soigner nous devons traiter le problême a son origine pour que tes tentations disparaisse.
Ce qui ressort de ton témoignage, c'est que par envie de gain tu as perdu l'amour et blessé ton coeur.
Mais tu n'as point fait ton deuil correctement, et ton coeur déchiré pour se venger, t'a poussé a dénigrer l'amour, et les femmes, puis a te dénigrer toi même en te poussant vers la boisson.
Il me serait facile de t'absoudre mais tu continerais dans la même voie, continuant d'engendrer d'autre maux d'amours.
Si tu veux trouver l'amour, comme tu l'as connu en ton enfance il te faut faire le deuil de ton passé.
Le trés-Haut t'a pardonné depuis fort longtemps tes erreures de jeunesse, pour preuve il a envoyé vers toi asser de femmes pour retrouver l'amour.
C'est le sans nom qui te pousse a t'enfermer en ta détresse amoureuse.
En ce jour il te faut faire le deuil de cet amour passer, ta béatrice a certainement rejoint l'âstre solaire, et souffre de te faire souffrire, je pense qu'elle serait de mon avis quand je te dis de reconstruire ta vie.

puis réfléchi un peu en silence

S’agenouillant, sur les dalles froides du sol de la chapelle, les mains jointent, le regard fixe, l’âme prête à se purifier, il écouta les premières syllabes de l’Aumônier et suivit…

Je confesse à Dieux Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, …alors que les paroles résonnaient… Parce que j’ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action …il continuait d’une voix monocorde … Je supplie tout les Saints, et vous mes Amis, de prier le Créateur pour moi … et commença à comprendre le sens de chaque mots…Que le Très Haut nous accorde le pardon,… L’absolution et la rémission de tout nos péchés … il eu l’impression que le temps se figea et percevant un rayon de soleil chauffer le dessus de son épaule, le jeune soldat sentait la paix venir…

D’un souffle profond…il reprit…

Prions pour Béatrice, … à cette instant, il senti flotter son parfum qu’il lui avait tant manqué … que dans son repos auprès du Très Haut, prions pour que l’allégresse la guide en l’éternité … un souffle lui parvins sur sa chevelure, lui donnant une monté de frisson parcourir sa moelle…Prions que le pardon qu’elle t’adonné …une larme naissante vint se caler dans le coin de son œil… soulage vos peines…Prions que ton retour su la bonne voie la rende plus sereine…Prions …elle…elle était là… que son âme …il la percevait…elle était proche… soit emplit de …une chaleur lui gonfla le cœur… notre Amitié…Prions pour …il comprit… que vous retrouviez ...la paix lui insuffla t’elle…vie pour moi…dignement… un jour a nouveau …restant le regard embrumé les mains jointe il lui dit intérieurement…merci…et senti l’âme de son ange partir en paix... sans lui reprocher de l’avoir perdu…

Le regard flou par l’émotion… il observa l’Homme de foi, ouvrit la bouche sans que nul mots ne sortent…

Se signant… s’aidant de ses mains il se releva…. Observa l’homme de foi… par l'expression de son visage le remercia… Tourna la tête en tout sens pour voir ci se qu’il avait ressentie était visible à l’œil… Et salua l’Aumônier de l'Ost du Lyonnais Dauphiné

Mes Respects Aumônier Oiselier…

L’âme légère, le cœur saint, il se retourna et sortant alors que ses pas résonnaient, il vint à penser que maintenant il était prêt…puis esquissa un sourire… se disant qu'un jour, L’oiselier officierai certainement ses épousailles…