[RP] Entre Montélimar et Uzès : Pont Saint Esprit

En route pour Montélimar au pas cadencé pour certains, chancelant pour d'autres mais toujours dans la bonne humeur, Pénélope perdue dans ses pensées n'avait qu'une chose en tête, mettre la main sur Prospéro et le buter direct !
Elle tournait ça dans tous les sens espérant qu'il commettrait "l'erreur"..........

La nuit devenait de plus en plus opaque, les bruits de la forêt couvraient les voix des soldats........Péné regardait la carte que Van lui avait confiée : sortir des sous-bois, longer la garrigue, prendre à droite après la petite ferme.......la petite ferme ??.... il n'y avait que des fermettes tout autour.....Puis elle aperçut une maisonnée dont les fenêtres battaient au vent...étrange qu'on laisse tout ouvert à cette heure.

Elle se tourna vers ses compagnons et chuchota

On grimpe là-haut, ça sent le louche à plein nez !

A grandes enjambées de soldats ils se trouvèrent face à la porte grande ouverte......Un oeil à droite, un à gauche, toutes armes en main, ils firent irruption à l'intérieur.............Une pauvre grand-mère avait rendu l'âme contrainte et forcée apparemment

Arffffffffff !!!!!! le tissu.............P comme Pervers, comme Pernicieux.....P comme............ PROSPERO !!!!!

Elle s'approcha de la vieille femme, lui referma les yeux et posa une couverture sur elle.....

Malheureusement nous n'avons plus qu'à repartir, nous ne pouvons plus rien pour elle !............
Par contre tenez-vous prêt je vous promet du sang, la traque commence bel et bien !!!

D'un coup de bottes elle se retrouva dehors afin de rejoindre Montélimar au plus vite.

La petite troupe de soldats reprirent la route... Leur aventure sur le noeud de Pont Saint Esprit les avait complètement reboostés... Ils étaient de plus en plus excités et impatient de retrouver le fameux brigand Prospero...

Brakass qui ne revenait toujours pas d'avoir terrassé un ours grâce à sa dage ne s'arrêtait plus de parler... Devenant presque assourdissant, Sladificator voyait Pene se mordre les lèvres pour ne pas lui demander de se taire... Souriant comme à son habitude, Sladificator ralentit le pas et alla se placer près de Brakass..

Pour ta dague mon ami j'ai un nom pour elle : la Griffe d'Ours ! Comme ça, tu te rappelleras toujours de ton exploit quand tu la porteras !

Il lui fit un clin d'oeil puis se mit à réfléchir en l'entendant parler du brigand Prospero... Pene avait ralenti le pas... Sladificator posa sa main sur le pommeau de son épée, prêt à dégainer s'il le fallait... Puis elle montra du doigt une petite ferme volets battants au vent... Le coin paraissait bien calme... Et il aperçut de nombreuses traces sur le chemin qui menait à la maisonnette...

On grimpe là-haut, ça sent le louche à plein nez !

Sladificator suivit Pene qui prit la tête et arpenta la cote avec légèreté et souplesse... Slad lui avait plus de mal, plus grand et moins souple qu'elle, il devait prendre plus de temps pour poser ses pieds correctement sur les bons rochers et vérifier qu'ils ne glisseraient pas sous son poids... Il n'osait pas imaginer Marca avec sa taille et son poids...

Une fois arrivés près de la ferme, ils entrèrent et découvrirent le corps inerte d'une vieille dame allongée sur le sol... Il ne semblait pas y avoir eu de traces de luttes... Pene et Viva allèrent au près de la vieille femme pour connaitre son état pendant qu'il inspectait les différentes pièces de la maison...

Quand il revint, il vit Pene qui serrait les poings... La vieille dame devait être morte pensait il... Quand il s'approcha du corps, il remarqua que ses vêtements et sa peau avaient été marqué d'un P... Signature du brigand Prospero... Pene revêtit la vieille femme d'un drap pour la couvrir...

Malheureusement nous n'avons plus qu'à repartir, nous ne pouvons plus rien pour elle !............
Par contre tenez-vous prêt je vous promet du sang, la traque commence bel et bien !!!

Sladificator voyait Pene commencer à partir d'un pas vif, pressée de retrouver Montelimar pour y envoyer les informations de la journée... Il l'attrapa par le bras puis la garda près de l'entrée de la maison pendant que les autres commençaient à rejoindre la route...

Pene, il y a quelque chose qui cloche... J'ai fait le tour de la maison, la cuisine, les chambres... Tout semble indiquer que la vieille femme n'était pas seule à vivre ici... Et pourtant je t'assure que je n'ai pas vu de deuxième corps...

Il se mit à réfléchir un instant puis reprit...

Je pense même qu'une enfant accompagnait cette dame... Le gâteau encore chaud, le lit petit et les jouets d'enfants... Ce n'est pas un hazard... Penses tu que...

Il la regarda droit dans les yeux puis continua d'un ton un peu plus grave

Prospero l'aurait emmené avec lui ?

Il baissa les yeux puis honteux de dire celà il lui parla sans la regarder

Dans la cuisine... Il y a encore quelques vivres... Puisqu'il n'y a plus personnes dans cette ferme... Nous pourrions les emmener avec nous pour notre voyage... Qu'en dis tu ?

Je pense même qu'une enfant accompagnait cette dame
Prospero l'aurait emmené avec lui ?

Péné se retourna vers Slad

Un enfant devenu grand peut-être, quand au gâteau tout le monde mange des gâteaux pas seulement les petits
Mais oui bonne déduction, la vieille femme ne vivait pas seule sans doute........

Elle réfléchit un court instant

Dans la cuisine... Il y a encore quelques vivres... Puisqu'il n'y a plus personnes dans cette ferme... Nous pourrions les emmener avec nous pour notre voyage... Qu'en dis tu ?

T'amuse pas à ça , on va pas piller la maison d'un mort, t'es pas assez gras peut-être ?
Allez filons d'ici de suite !

Pour ta dague mon ami j'ai un nom pour elle : la Griffe d'Ours ! Comme ça, tu te rappelleras toujours de ton exploit quand tu la porteras !

Slad qui s'était rapproché de Brakass répondait a ses attentes et lui faisait une suggestion, Brakass y pensait un instant et lui répondit

oui OurseGriffe ou GriffeOurse ça me parait bien qu'en dit tu lequel choisirais tu?

interrompant les pensées de Brakass Péné arrêta la troupe.

On grimpe là-haut, ça sent le louche à plein nez !

c'est alors que Brakass remarquait ce qu'elle nous désignait, la petite maisonnette fenêtres battant au vent en effet a cette heure cela avait de quoi surprendre, encore aurait il fallut que Brakass y prête attention.

*Décidément si je veux progresser en tant que soldat il va falloir que je sois plus attentif* me dis je pour me morigéner

dague au fourreau main sur la garde Brakass suivait la troupe qui s'était mise en formation par la force de l'habitude pour approcher en silence et rapidement du lieu, il observait du coup les déplacement de chacun des soldats expérimentés qui se trouvaient ici essayant d'apprendre le plus qu'il pourrait.

les premiers entrant armes en avant avec vivacité lorsque Brakass entrait a son tour ce fut en entendant

Arffffffffff !!!!!! le tissu.............P comme Pervers, comme Pernicieux.....P comme............ PROSPERO !!!!!

c'était Péné qui avait découvert le corps éteint de la vielle femme avec la marque perverse de cette bête humaine

*NON!* se dit alors Brakass *il ne mérite ni le titre d'humain ni celui de bête ce n'est qu'un parasite, une nuisance qu'il faut éradiquer*

Malheureusement nous n'avons plus qu'à repartir, nous ne pouvons plus rien pour elle !............
Par contre tenez-vous prêt je vous promet du sang, la traque commence bel et bien !!!

elle avait raison! en deux deux elle se retrouva dehors accompagné des plus expérimentés, Slad la rattrappant et commençant a lui parler pendant que l'un de nos supérieur faisant signe aux coutiliers Marca et Brakass de lui donner une sépulture sommaire mais décente pendant qu'ils repéraient les traces.

dénichant une pelle Marca creusa un peu le sol ou Brakass déposait le corps de la vielle dame ayant au préalable découpé la marque infâme de Prospéro car elle méritait d'être enterrée sans cela.

la recouvrant rapidement de terre et de quelques pierres Marca dit quelque mots pour son repos éternel puis nous partirent au pas de course afin de ratrapper la troupe.

il vit vite que le chemin n'était plus guère praticable , il devait éclaircir le chemin , il était certain que personne était passé là depuis un moment mais on lui avait signalé une troupe qui campait près de Montélimar et d'après ce qu'en disait les fermiers qui les avaient vus, ils ne venaient pas en bonne entente.

L'ordre de départ avait été donné. Culmace en bon troupier l'exécuta de suite. Le chemin semblait n'avoir pas été emprunté depuis un bon moment, la marche n'en était que plus difficile.
Se demandant pourquoi leur SDL les avaient emmener en pareil endroit, il poursuivit néanmoins la marche en silence.

Helsinki continua de cheminer, il quitta bientôt le sentier pour un chemin qui était plus praticable, il regarda par terre, les creux dessinés indiquaient des passages. il fit signe à sa troupe de marcher sur le côté le long des bosquets et en file en indienne.
il ne disait motn scrutant le ciel , regardant parfois par terre, essayant de voir tous les éléments pouvant indiquer une présence inhabituelle.
Pour l'instant rien ne venait semer le trouble dans ce calme.

Narci marchait en silence, il pensait a cette mission ... sa première. Il essayait d'être attentif au moindre bruit. Le chemin tout d'abord difficile ne semblait pas avoir été emprunté récemment. Hels leur fit ensuite prendre un chemin plus praticable et leurs de manda de bien marcher sur le côté dans les bosquets. En cheminant Narci put apercevoir des traces.

Le groupe avançait en file indienne sans un bruit.

Alcidie se mit en marche et suivit la petite troupe. les chemins utilisés étaient impraticable puis praticable. Elle suivit les indications d'Hels et vit comme tous les empreintes.
Elle n'osa dire mots

Tout semblait calme depuis quelques temps mais dans les rangs, il sentait une certaine inquiétude se propager, en se retournant il vit des visages interrogateur; il semblait que les soldats aient vus ce que lui avait manqué .
il alla vers Narcimore puis Alcidie puis leur demanda doucemnt :

Qu'y at'il qu'avez vous vu ?
voulez vous bien me montrer;

Il avait à peine fini ses paroles qu'il comprit qu'ils étaient allés droit dans un piège. ils étaient encerclés par quatre bandits bien portants qui leur réclamait leurs charettes , leurs provisions, leurs argents et tous autres bijoux en leur possession .
Il ne comprenait rien mais il fallait réagir.

il se demandait où avait bien pu passer Gui ,heureusement qu'il était resté en arrière, mais là il devait se dire qu'il s'était laissé surprendre comme des bleus à peine sorti du ventre de l'école de l'ost.

Citation :: La bourse ou la vie !

Mais?!? Ils sont fous ces mecs? Ils savent pas qui ils sont en train d'attaquer? Oser s'en prendre au Capitaine de l'Ost du Lyonnais-Dauphiné ainsi qu'à Culmace, troupier de la garnison de Montélimar. Ils devaient vraiment pas aller bien dans leur tête ceux-là.

Feignant la surprise, Culmace poussa un petit cri et lâcha son paquetage. Discrètement, il rapprocha ensuite ses mains de sa hache d'arme. Il lança un regard à ses compagnons, s'il fallait réagir, il fallait le faire rapidement et surtout ensemble.

Chef, on fait quoi ? Il est où Guigui ?

Le géant montilien fermait la marche , et il l'a fermer comme pas deux !
En partant , il avait prit soin d'indiquer au garde en faction , que le groupe partait en patrouille , et que si d'ici 2 ou 3 jours ils n'étaient pas renter , c'est qu'il y aurait problème !
Puis , se retournant , le Gui' resta un peu con en ne voyant plus déjà le groupe . Il regarda le chemin le plus probable emprunté , et qui plus est , le sentier comporté encore les marques "fraîches" de pas des autres sur la neige .

Il commença donc à marcher sur leur trace , guettant le moindre signe comme il avait pris l'habitude durant sa fonction d'éclaireur ... Malheureusement , le sort décida de se venger encore une fois de plus !
Pendant qu'il marcher sans vraiment d'inquiétude , le géant trébucha sous le coup d'une racine sous la neige , sous laquelle son pied s'était logé et resté bloqué malgré l'effort que Gui' avait fournis pour avancer ..
Il se retrouva pèle-mêle dans la neige , et regarda devant lui , visage à moitié couvert de neige , ses ustensiles de fortune devant lui .
Il se releva paisiblement , enleva la neige de son visage et ramassa ses ustensiles .. Une fois la tache accomplit , il souffla un grand coup , regardant amusé la fumée qui sortait de sa bouche , puis se ressaisit et partit à nouveau mais un peu plus vite , trottinant presque , laissant entendre un cliquetis léger à peine perceptible .

Décidément aujourd'hui s'était pas son jour s'était-il dit intérieurement , jusqu'au moment de dépasser le tournant , à la lisière d'une petite forêt , ou plutôt un bosquet dirons-nous ,
il aperçut ses amis en joug . Il s'arrêta progressivement , pour ne pas se faire repérer , puis ne mit qu'un instant à élaborer un plan de secours des plus oser !
Ce plan serait quitte ou double , manqué plus qu'a le testé ...

Il fit marche arrière d'une trentaine de pas , posa son sac à terre , prit tout les ustensiles en ferrailles , se les accrocha partout sur son uniforme , puis prit ses bottes de rechanges , auxquelles il mit un bâton au sein de chacune , il finit par attaché son sac à une de ses jambes , laissant tout de même le sac traînait par terre . Puis , dans un tintamarre bruyant au possible , imitant cliquetis d'armure de guerre , et de dizaines de pas dans la neige . Puis imitant un arrêt progressif , il prit sa grosse voie .

Compagniiiiiiiieeee HALTE !Et maintenant , vous dix ! OUI VOUS BANDE DE BRANQUE ! Z'allez passez devant et me prendre la tête de la compagnie le temps que le reste de l'armée avance plus doucement !!!! ET QUE SA SAUTE !

Il se remit à courir , tentant de feindre l'empressement de soldat soumis à la pression d'un supérieur rigoureux dans l'exercice de ses fonctions , puis quand il commença à s'approcher dangereusement du tournant , se débarrassa de tout le fouillis sur lui , sortit épée et mit bouclier en garde , et partit à l'assaut , tournant au bosquet , et regarda la scène ..

Sur le chemin Narci était prêt a montrer à Hels quelques empreintes ... enfin lui semblait il car c'était la première fois qu'il scrutait le sol comme cela à la recherche d'indices.
C'est à ce moment là que 4 brigands sortirent des broussailles leur demandant leurs biens.

Culmace lâcha son paquetage. Narci se rapprocha de ses compagnons. Il était important qu'ils restent solidaires et bien groupés. Gui étant apparemment loin derrière ils étaient 4 contre 4.

Narci regarda tour a tour ses compagnons l'air interrogateur. Qu'allaient ils faire ?

Soudain un grand remue-ménage se fit entendre

Citation :: Compagniiiiiiiieeee HALTE !Et maintenant , vous dix ! OUI VOUS BANDE DE BRANQUE ! Z'allez passez devant et me prendre la tête de la compagnie le temps que le reste de l'armée avance plus doucement !!!! ET QUE SA SAUTE !

Il crut reconnaitre la voix de Gui mais comment pouvait il a lui tout seul faire tant de bruit. Peut être avait il trouvé du renfort ?
En tout cas cela surpris autant Narci et ses compagnons que les brigands. Tous se regardèrent les uns après les autres.
C'était peut être le moment d'agir.

Comme il l'avait fait lors de son instruction Narci agit sans trop réfléchir. Il profita de ce moment de surprise pour lâcher son paquetage et ni une ni deux se mit a courir vers le brigand le plus proche de lui. Avant d'arriver à sa hauteur il se jeta sur lui. Emporter par son élan ils basculèrent tous deux et se retrouvèrent à terre où les coups commençaient à pleuvoir.

Helsinki se demanda par qui ils étaient attaqués, déjà Narcimore lâchait son paquetage pour passer à l'attaque. cependant une grande formation semblait arriver. ils étaient sur le qui vive ;

Tirant son épée de son fourreau il se jeta dans la bataille.
Ni une ni deux ,il avança, l'homme en face ne semblait ne pas avoir peur. il engagea donc un duel
Quand soudain il fut stoppé net dans son élan; un grondement arrivait , un géaant venait et il était pas tout seul;
Cette interruption lui fit gagner du terrain et bientôt avec son épée il trouva l'endroit où toucher ce vil.
Il n'eut pas le temps de regarder le sang couler qu'il attaqua un autre homme.
autour de lui la bataille faisait rage .

Allez les gars
cria-t-il pour les encourager.

Un bruit d'armée approchait, Narcimore dégaina son épée et se précipita sur un brigand.

*M'enfin, il est fou ce bourgmestre !*

Helsinki se lança au combat lui aussi sur son brigand. Bon ben quand il faut y aller il faut y aller. Culmace saisit sa hache (c'est plus sportif) à deux mains et fonça sur le brigand en face de lui.

Fait gaffe gamin, je suis pas commode.

Les brigands semblaient jaillir de tous les fourrés , dés qu'il y en avait un d'étripé , un autre venait comme une renaissance.
Il entendit les dernières paroles de Culmace puis reçut un coup sur la tête .
Il sombra dans un nuage pendant quelques temps. Quand il se réveilla, il ne savait plus ce qu'il s'était passé. Il regarda autour de lui et vu des piétinements . nulle trace de ses camarades. par contre autour de lui, et partout des voix fortes qui semblaient faire une fête. il entendit capitaine ...... Dauphiné , rançon ..

il vit un des gars arriver la mine patibulaire, il mit une dague sous le cou du capitaine.
Il cracha ...

alors tu n'as plus ta garde rapprochée.....
Il se demandait quelles gardes rapprochés. tranquille il s'assit tout en espérant que ses compagnons si ils étaient encore vivant donnerait l'alarme.

Culmace combattait la rage au ventre, étripant tout ce qui passait à portée de sa hache.
Garde haute, garde arrière, coup divers, tout y passait et surtout le pauvre type en face de lui.
La fatigue commençait à le gagner, il sortait des brigands de partout. Si les renforts qu'il avait entendu venir tardaient, ils n'allaient pas tarder à y rester tous.

Soudain, sur on ne sait quel ordre, les brigands se replièrent.

Ahahaha, on les eu compagnons, VICTOIRE ! Dit Culmace tout content.

Ça va ? tout le monde est entier ?

Regardant autour de lui Culmace eu la désagréable impression que quelque chose manquait. Voyons, il avait toujours sa hache en main, son paquetage était toujours au sol à l'endroit où il l'avait laisser. Quelque chose n'était plus là, mais quoi ?

Potferdek ! Le Capitaine ! Ils ont enlevé le Capitaine !

Sujet: Dim 1 Jan 2012 - 23:32

Le géant montilien s'était jeté sur l'un des nombreux brigands qu'y n'avaient pas fuit malgré le tintamarre qu'il avait produit auparavant .
Il combattit un certain temps , croyant que cela n'en finirait plus , repensant à la campagne de Savoie par la même occasion qui s'était aussi déroulé en hiver ...

Les brigands se retirèrent enfin , les laissant seul .... Et surtout , sans capitaine !

Crediou ! Vous tous , en formation carré au cas où autour de moi !
Je vais envoyer un pigeon d'alerte !

Il se baissa et sortit plume et vélin de son sac , récupéra le pigeon qu'il avait dans sa boîte accrocher à son sac , griffonna le plus rapidement possible au bord d'une écriture illisible sous l'empressement , puis accrocha le papier à la patte du volatile et le laissa s'envolé .

Il se releva et regarda ses hommes , les scrutant un par un .

Bon , tout le monde est entier sinon ? Tout le monde va " bien " ?

Lizetenne toujours levée de très bon matin que ce soit dans sa garnison ou celle de Valence, ses habitudes ne varient guère. Encore à moitié endormie devant le panneau d'affichage, l'annonce qu'elle lut la glaça.

Le Capitaine Helsinki a été enlevé par des brigands et sur la route que le Troupier Ans et elle avaient empruntée quelques jours auparavant.
Quelles chances ils avaient eus de n'avoir rencontrés personne. Ce n'était pas le cas du Capitaine, tombé dans une embuscade.

Le Capitaine Helsinki avait été son instructeur en début de formation, c'est tout naturellement que Lize se présenta à l'appel du Sergent d'Armes Guigui.

Bonjour à tous et mes respects !
Drille Lizetenne, garnison de Vienne, cantonnée à Valence actuellement
A vos ordres !

Je me porte volontaire pour la mission de sauvetage du Capitaine Hels.

La troupier Ansfredus n'est jamais contre une mission, surtout de cette importance. Sans plus réfléchir, Ans va à la rencontre du Sergent d'Armes Guigui. Retrouver le capitaine et sécuriser les routes, telles doivent être le soucis de tout soldat de l'ost dauphinois dorénavant.

Bonjour et mes respects à tous !
Troupier Ansfredus, de la garnison, en ce moment stationné à Valence aussi, à vos ordres!
Je me porte volontaire pour vous assister dans les recherches.

Ans se place donc aux côtés de la Drille Lize, plus matinal que lui en attendant de prochains volontaires

Les soldats se regroupaient petit à petit autour de Guigui.

Citation :: Bon , tout le monde est entier sinon ? Tout le monde va " bien " ?

Mouais chef, ça va, que des égratignures.

Culmace ramassa ses armes et son paquetage.
Les premiers renforts arrivaient, deux soldats de Vienne étaient déjà présents, d'autres n'allaient surement pas tarder à arriver.

Ans les rejoignit très vite. Une sorte d'agitation régnait sur les lieux. Les supérieurs présents s'enquerraient de savoir si tous les soldats allaient bien.

Il régnait de la confusion.

Pourrait-on nous dire de quoi il retourne exactement ? Que s'est-il passé ?

.. leur demanda la Drille en se rapprochant des soldats témoins des évènements.

Citation :: Pourrait-on nous dire de quoi il retourne exactement ? Que s'est-il passé ?

Mes respects Drille Lizetenne,
Troupier Culmace.

Comment résumer la situation ? ... ben... Culmace réfléchit quelques instants. Alors que nous procédions à une patrouille de surveillance de ce nœud en compagnie du Capitaine Helsinki ainsi que de 4 soldats de la garnison de Montélimar, nous sommes tombés dans une embuscade.
Au début, il semblait qu'il ne s'agissait que de quelques brigands suicidaires en voulant à notre argent, mais dès que l'assaut a été donné, il en sortit de tous les cotés.

Se remémorant le souvenir encore très frais dans sa mémoire Culmace commençait à mimer la bataille.

Le coutilier Narcimore s'est rué en premier sur un brigand, le Capitaine ensuite et tous le reste des soldats, ça tapait de partout, dit-il en faisant de grands gestes comme s'il maniait à nouveau sa hache. Il y avait un brigand devant moi, je lui ai fendu le crâne en deux d'un coup de hache, un autre venait sur le coté... euh je m'emballe là dit Culmace se rendant compte qu'il s'éloignait du sujet.

Enfin bref, nous combattions valeureusement quand tout d'un coup les brigands sont repartit tout aussi rapidement qu'ils étaient venu. Ce n'est que cinq minutes plus tard que nous nous sommes rendu compte que le Capitaine avait disparu. Ses armes étant restées sur le champ de bataille, il est certain que c'est ces brigands qui l'ont enlevé.

Nous avons ensuite lancé nos pigeons d'alerte et vous voilà.

La Drille écoutait le récit du Troupier Culmace, un sourire en coin en entendant les détails croustillants et sanguinolents de la bagarre.
Le corps du brigand gisant le crâne partagé en deux par le fameux coup de hache du Troupier, témoignait de la véracité des propos tenus par ce dernier.

En effet Troupier, tu n'as pas fait les choses à moitié ...

Comme de juste, Lize ne put s'empêcher de pouffer de rire en faisant ce jeu de mots. Reprenant son sérieux et en en y regardant mieux, elle s'aperçut que le seul supérieur présent était le Sergent d'Armes Guigui, le géant de Montélimar.

Un peu plus loin se tenait la Drille Alcidie. Lizetenne les rejoignit, accompagnée du Troupier Ansfredus.

Sergent d'Armes Guigui ... Drille Alcidie !
Mes respects

Combien sommes-nous en tout et dans quelles directions sont partis les brigands ?

Alors que le combat avait touché à sa fin, Narci se relevé doucement, il s'était jeté sur le premier assaillant mais d'autres étaient rapidement sortis des buissons et il avait pris quelques coups au niveau des côtes et sur la tête. Une fois les brigands repartis il s'était mis en position autour de Gui la tête résonnant encore très fort. Il ne s'était pas aperçut de la disparition de Hels jusqu'à ce qu'il voit Gui envoyer des pigeons d'alerte.

* Bon sang pour une première mission c'est une sacré mission * pensa t il.

Il se remettait doucement du combat que déjà des renforts arrivaient. Narci se frotta la tête.

Mes respects Drille Lizetenne, troupier Ansfredus
Troupier Narcimore. Je suis content de vous voir. Je ne sais pas très bien ce qui s'est passé, je sais jsute que j'ai pris quelques coups dans les côtes et sur la tête mais pour le reste je n'ai pas tout bien compris en fait.

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