[RP] Vienne

Le temps pour elle d'arriver en haut de la colline et tout était déjà terminé..
Péné se relevait difficilement le regard différent, chargé d'éclat métallique...
Elle s'approcha d'elle et après l'avoir rapidement enlacée , l'examina de plus près..
Elle était solide et tenait on ne sait trop comment sur ses jambes..
Elle visualisa tout d'un coup tout le champ de bataille et réalisa l'ampleur des dégats..
Ils avanient gagné ! oui!! Mais à quel prix...
Tout autour d'elle ses frères d'armes peu à peu se rassemblaient,...
Machinalement elle vérifiait qui était là...

Elle avait cette sensation étrange qu'il manquait quelqu'un à l'appel..
Taz!!
Il manque Taz!

Ils le retrouvèrent gisant à moitié inconsciant et gémissant au sol et Giemsa l'examina..
Tout en grommelant, elle se releva appelant de l'aide pour le transporter...
Il avait prit un mauvais coup sur la tête..
Mais sa principale préocupation était Tenshi...
Elle rejoignit le couple et leva les yeux au ciel..
Ald évanouit s'était affaissé contre son ami.
Chacun s'aidant du mieux possible, ils se rassemblèrent en silence autour de Space, attendant l'ordre de rentrer enfin à la garnison.
Giemsa, surveillait son ami blessé le visage fermé, n'ayant plus qu'une hâte, retrouver l'infirmerie et donner enfin les soins necessaires à ses frères d'armes.
Elle regarda la troupe, fixa intensément le Chef de Lances et lui murmura

Space...
IL faut y aller là...Tenshi a besoin de soins...rapidement!

Comment retrouver son calme? Comment ne pas voir tous ces morts autour? Et pourtant il faut le faire, pour les autres, ceux qui sont encore là et qui ont besoin de rentrer d'urgence à la garnison. Mais se réjouir... Pas tout de suite.
Giem ne perd pas une minute et examine rapidement chaque blessé. Chacun endosse son role pour le retour. Benji, lui, passa le bras de Taz sur son épaule. Il fallait rentrer !

-Nos chevaux à nous sont par là bas. Je vais prendre Taz avec moi. Greza, tu pourras guider son cheval, en plus du tien?
On va faire au plus vite et vous rejoindre.

Tous ces morts. Et certains sont tombés sous ses fleches à lui !
Et la garnison? Le combat les a lessivé; aucun sourires en vue. D'un côté Péné, le regard encore vide. D'un autre, Yoann et d'autres qui se remettent. Et enfin Ald et Tenshi...
Il va falloir beaucoup de bouteilles.

Light revenait avec les chevaux, Yoann vit le sien et alla vers lui il, lui caressa la tête. Space demandait de faire des brancard avec les branches pour transporter les bléssés. Yoann prit quelques branches et les acrocha enssemble, il enleva enssuite sa ceinture et la passa sous le brancard, il la passa aussi deriere sa tête et portait le brancard de cette façon.

Voila il y a de la place pour un ici!

[/iIl attendit aupres de son cheval que quelqu'un depose un des blésés sur son brancard. Lui aussi avait mal et son nez saignait toujour mais il pouvais marcher et porter quelqu'un.[/i]

Toujours dans les limbes de l'inconscience, elle avait cependant entendu très loin la voix de son amie, de celle qu'ils étaient venus sauver. Tentant de se reveiller, elle n'y arriva cependant pas, son corps refusant d'obéir à ses ordres. Elle essaya d'appeler, de crier le nom de Pénélope, lui demander de sauver Tenshi...
Son épaule la faisait affreusement souffrir mais dans cet état elle ne sentait plus rien, si ce n'était son coeur qui cognait dans sa poitrine...le coeur de son enfant, elle l'entendait en résonnace avec le sien, il battait vite, lui aussi.

Juste après avoir vaguement entendu la voix de Péné, elle se sentit soulevée et soutenue...Ils se déplacèrent longtemps, pendant plusieurs heures certainement, elle n'en savait rien...le temps à elle lui paraissait extrêmement long, comme si jamais elle n'allait pouvoir retrouver ceux qu'elle aimait...mais qu'importe, si l'on sauvait son fiancé.

C'est alors qu'elle entendit un bruit familier, un bruit qu'elle connaissait bien pour l'avoir entendu un nombre incalculable de fois, le bruit des pieds qui foulaient les gravillons de la garnison...
Ca y est, ils étaient enfin arrivés...il fallait maintenant vite se rendre à l'infirmerie, vite s'occuper des blessés...
Elle se demandait comment allait faire Giemsa pour s'occuper des blessés seule...C'est dans une demi-inconscience qu'Ald se retrouva allongée sur une des paillasses de l'infirmerie, elle sentait que l'hémorragie de son épaule avait recommencé de plus belle, le sang coulait le long de son bras, le bandage de fortune ne suffisant plus à contenir efficacement le liquide vital qui s'échappait d'elle à une sacrée vitesse...

Elle attendait à présent les soins, plongée dans le noir total, ne pensant qu'à une personne, celle qui était allongée non-loin d'elle...

[HRP, le RP continuera à l'infirmerie de Vienne, je vous met le lien pour les soignants qui vont nous rejoindre : https://ostlyonnaisdauphine.1fr1.net/interieur-de-la-garnison-f71/lieu-infirmerie-errina-et-giemsa-t241-60.htm?sid=92fc8ab6ffe922afe933bb39d5ec5883]

Chloris qui avait eu envie de se promener avec son fidèle destrier Zéphir il faisait beau le ciel était clair, elle lui mit sa scelle elle aimait le faire elle-même, il y avait une certaine complicité entre eux deux. Elle prit sa cape, son épée et son bouclier, quelques vivres et de l'eau, elle était toujours prévoyante....

Elle se mit en route en galopant vers l'extérieur de Lyon....

Au bout de quelques temps, au loin elle vit plein de monde...des gens à terre....Chlo accelera le mouvement avec Zéphir, et plus elle se rapprochait plus elle voyait l'horreur sous ses yeux, elle se rapprocha encore plus, des hommes à terre, des femmes aussi, des frères d'armes, tout était baigné de sang, mais que c'était-il passé ? Peu importe il fallait qu'elle aille les aidés, c'était son devoir....

Au loin elle vit, enfin elle pensa reconnaître Ald, son amie et soeur d'armes, elle était blessée mais en direction de la garnison probablement. Elle pensa aussi a Giemsa, comment allait-elle faire avec tous ses blessés ? Chlo n'hésita pas une seconde, elle fit le tour du champs pour voir si elle pouvait secourir quelqu'un et se mit en route au triple galop en direction de la garnison de Vienne, pensant que son aide serait la bienvenue.....

Aldraien a écrit:

[HRP, le RP continuera à l'infirmerie de Vienne, je vous met le lien pour les soignants qui vont nous rejoindre : https://ostlyonnaisdauphine.1fr1.net/interieur-de-la-garnison-f71/lieu-infirmerie-errina-et-giemsa-t241-60.htm?sid=92fc8ab6ffe922afe933bb39d5ec5883]

[domage, moi qui prenait un plaisir fou à vous lire, je n'aurais même plus accès ..... ]

(HRP, on remet ça quand tu veux, Pénélope n'a pas pu se venger comme elle le souhaitait....Krun devrait porter une sacré armure pour protéger ce qu'il a de plus cher ...Merci encore au LJD Krun de m'avoir proposé un rp ! )

[je reste bien sur dispo quand vous voulez, même si krun est mort, me demande même si l'admin du forum ne pourrait pas supprimer ce compte, et oui j'ai pas des millions d'adresse internet , bonne continuation à tout le monde, et encore merci pour ce petit rp, même s'il ne sait pas dérouler comme je l'avais imaginé .... Et bonne chance à m'dame de la Terrasse dans ces nouvelles fonctions au sein du conseil ducal .....]

Jerem revenait de Mâcon, il avait accompagné Pénélope en compagnie d'autres personnes, ce matin le groupe était arrivé à Vienne, ce soir il allait devoir reprendre la route afin de rejoindre sa garnison, celle de Valence. Le Vétéran se dirigea sur les remparts de la ville comme il le faisait si souvent afin de penser à autre chose que la routine qui était en lui...
Bras croisés, cape volant au vent, la brise caressant son cou étant donné que son casque protégé son visage il fixa un point sur l'horizon et restait immobile à le contempler.

Lui qui avait vécu tant de choses se retrouvé ici à réfléchir sur son avenir, il avait toujours l'âme du soldat, et pire encore...Il devenait de plus en plus franc et sanguinaire dans ses paroles, était-ce mauvais? Détachant son regard de l'horizon il observa ses galons, ses décorations et son écusson, il soupira légèrement marmonnant... "Et si tout cela n'avait eu aucun sens?"

Depuis la disparition de Nestor il n'avait plus envie de rien, cette monotonie le rendait froid et agressif, ce n'était pas bon du tout...Lui qui avait toujours su gardé son calme et son sang froid il changeait de jours en jours...Pourtant il voulait toujours servir au péril de sa vie, mais pour le moment il lui fallait survivre à cet ennuis s'accentuant de plus en plus...
Jerem tourna les talons et partit erré dans la ville...

Le jour commençait a s'eteindre doucement, laissant la place a une douce nuit étoilé....
Apres avoir bu quelques tisanes beurkkk, Mad se rendait au point de Rendez vous fixé par Laura, il été accompagné de son épouse, la belle Ya avait incistait pour l'accompagner j'usqu au portes de la ville, tout deux avancaient sur le chemin, parlant de tout et de rien, de projets, de l'enfant qu elle portait, le fruit de leur amour..... Pas vraiment envie de rentrer le soldat, il était bien pres de sa belle, pas eu le temps de se voir beaucoup ces temps ci, entre les defenses, patrouilles et armée, Mad commencait a trouver le temps long loin des bras de sa belle, mais bon ils avaient fait un choix, donner plus de temps a leurs garnisons mais jusqu a quand tiendraient ils ?????
Chasser tout ça de sa téte, pensait a l'instant present, profiter des quelques moments qu ils leurs restent avant de regagner leurs garnisons, il regardait sa belle marchait a ses cotés, l'amour qu'il lui portait, grandissait de jour en jour, un leger sourire parcouru son visage et deja les voilà arrivé

Ben moi qui croyais que j'etais a la bourre, ben y a plus qu'a attendre mon ange

Un tour en taverne et ils firent le chemin ensemble .Leurs discutions étaient fuse .Faut dire qu’il étaient loin l’un de l’autre pour l’ost .Heureusement leur maison leur donner moitié chemin .Comme un enfant devant un jouer neuf ou comme une femme amoureuse elle lui sourit et lui parler .Lui sert sa main dans la sienne et soupirait pour ne penser que le chemin serait dès plus court , si court ................... .Elle lui souriait et elle lui parle de leur enfant qui bientôt la rendrait tout grosse et grâce , riant de cela mais pour le couple cela était si vite arriver mais un vrai bonheur . Pour Mad il savait s que c’était pour elle tout nouveau .Elle l’aimait tant et le fait de leur choix de rester sur leur garnison lui devenait pensant .Pensant mais comment quitter des affreux .Une envie de lui dire je t’aime et de l’embrasser mais ils savaient tout deux qu’en ost on doit rester soldat , Soldats et pas autre .Bien que leur chemin fut mains dans la mains mais on leurs en tiendrait pas rigueur .
Puis ils arrivèrent à son point de rendez - vous avec les autres soldats .Laura , géro ……Elle profiterait de ce moment pour leur dire bonjour .….........

Attendons alors.............

Avant de se rendre en garnison de Vienne, Sensuko avait fait un détour prêt de sa maison familiale cachée en forêt en bord du Rhône. Il avait acheté un cheval à une écurie non loin du Castel pour éviter de trainer en chemin. Le palefrenier lui avait proposé plusieurs sortes de chevaux mais le troupier n'y connaissait rien, il n'avait jamais monté à cheval.

Et que dit-il de cette belle jument le soldat ? lança l'homme.

Il montrait du doigt une magnifique jument à la robe brune éclatante qui galopait fièrement dans l'enclos. Mais une intuition força Sensuko à répondre non d'un geste de la tête en souriant.

Elle est un peu fougueuse mais rapide, parfaite pour un soldat, argumenta le paysan. Montez là pour essayer, c'est un belle bête, elle s'appelle Soleil.

Sensuko eut l'air choqué et prit un air sérieux.

Non ! définitivement non !

Il s'était mis à rougir sans que l'homme ne comprennent pourquoi. Puis il remarqua une jument à l'autre bout de l'enclos, seule.

Et quel est le nom de celle-ci ?

Le palefrenier s'interloqua.

Biscotte ??? Non je ne vous la conseille pas, elle est différente, une vraie tête de mule. Je pense même qu'elle est dépressive.

Avec un nom pareil c'est pas étonnant... Oui je veux celle-ci ! Et puis je la ferai rire ! je serais un bon ami promis !

Ah bah c'est le messire qui voit !

Sensuko lui donna l'argent en souriant et le paysan fit atteler la jument pendant que le jeune homme parlait à l'animal en riant.

Salut, je t’emmène ma belle, on va rire et pleurer ensemble sur les chemins. Faut que tu m'apprennes tu es mon premier cheval.

Il monta sur la jument avec l'aide du palefrenier et commença à se mettre en route au pas.

Vous attendez pas à faire du galop avec elle, flemmarde comme elle est, cria l'homme avant que Sensuko rétorque en riant et caressant la tête de son nouveau destrier.

Vous inquiétez pas ! J'ai le temps, on va déjà commencer par faire connaissance.

Le troupier avait donc ainsi pris la route, un peu maladroitement au début, mais après quelques kilomètres, sa jument s'est habitué à lui et ils poussèrent jusqu'au trot. Il lui parlait sans cesse sur la route, lui racontant son histoire, son passé familiale, les dures épreuves traversées et son intégration dans l'Ost. Il le faisait toujours en riant, en se moquant de lui même et la jument répondait par quelques hennissements joyeux. Ils s'étaient tous deux trouver compagnon, soupirant à ses blagues et jeux de mots tous aussi nul les uns que les autres et lui répondait par une phrase et une caresse chaleureuse à chacun des frissons de la bête. Il s'entendait si bien que le deuxième jour, ils tentèrent même un court galop, mais ils se ravisèrent rapidement car l'un avait mal au postérieur et l'autre se disant que son camarade n'avait pas l'air si pressé que cela après tout.

C'est au crépuscule du deuxième jour qu'ils arrivèrent enfin à la maison familiale de Sensuko. C'était une bicoque perdue dans la forêt dont les effluves du Rhône venait lécher les murs blancs encore éclatants.Il y avait un étage, un atelier de bois accroché au flanc gauche de la demeure, un potager en friche de l'autre côté et un talus un peu plus loin où reposaient deux tombes impassibles.

Sensuko descendit maladroitement de sa monture malgré toute l'aide que cette dernière essayait de lui apporter.

Voilà où j'ai vécu toute ma jeunesse Biscotte, et là bas c'est la tombe de mes parents. C'était des gens formidables, tu les aurait adorés j'en suis sûr.

Il se dirigea en souriant vers le sépulcre pour reprononcer son serment devant ses parents et les dieux étrusques comme il se l'était promis. Il était heureux de revenir enfin ici. Cela ne faisait pas si longtemps qu'il avait quitté ce lieu mais il réveillait tellement de bons souvenirs.
Une fois au pied des tombes, il regarda alentours pour voir si il n'avait personne pour l'épier puis sortit la clé qui était accrochée à son cou. Il l'enfonça dans une fente derrière la tombe de sa mère et un grand bruit métallique se fit entendre des tréfonds de la terre. Il poussa ensuite la lourde dalle de pierre et sauta à l'intérieur de la tombe. Il sortit le cercueil de son trou qui était apparemment vide et ouvrit une petite trappe à l'aide de sa clé encore une fois.

Ses yeux encore habitués à la lumière du jour, il chercha la torche du bout des doigts, saisit le briquet et le silex à côté et l'alluma. Les flammes révélèrent une grande pièce souterraines dont les murs arboraient de magnifiques peintures de scènes de liesse familiale sous l'égide des dieux et au centre, deux urnes en forme de maison trônaient sur des piédestaux. Sensuko les regarda un sourire aux bords des larmes.

Père, mère, je vous ai manqué ?

Le dernier Rasna alluma les autres torches et posa celle qu'il avait en main sur son socle. Il se mit à raconter ses dernières aventures à ses parents en riant, les gens qu'il avait rencontrer, la ville de Vienne, la vie à l'Ost, les test qu'il avait passé, sans oublier un détail. Il se releva expliquant aux urnes qu'il devaient refaire son serment avec leur bénédiction et celle des dieux étrusques.

Père, Mère, j'ai décidé de suivre votre voie en apportant le plus de bonheur possible autour de moi. J'espère que vous êtes fier de moi et que vous me soutenez dans ma démarche. Seigneur Tins, Dame Uni, Menrva ma déesse, Laran maître de la guerre et tous les autres accordé votre bénédiction au possible dernier des Rasnas et guidez moi, je vous en conjure, dans ma nouvelle voie au sein de l'Ost, que je fasse honneur à notre peuple !

Il récita ensuite le serment de l'Ost.

Je jure de servir avec fidélité, loyauté et honneur le Lyonnais-Dauphiné, ainsi que de me consacrer avec toutes mes forces à défendre les droits et la liberté de son peuple, au prix de ma vie s'il le faut !
Je promets en outre respect, fidélité et obéissance à mon Commandant ainsi qu'aux autres supérieurs.
Je promets également de rester fidèle à ma troupe et à mes camarades. Je le jure !

Il sortit ensuite un petit couteaux rituel de sa poche et s'entailla la main.

Je n'aime pas trop sacrifier des animaux alors prenez mon sang en guise d'offrande.

Il enrubanna sa main droite dans un chiffon en souriant, salua ses parents, éteignit les torches dans un coupole d'eau à l'entrée de la pièce et sorti.
La nuit était tombée.
Referma la trappe à clé et fit de même pour la tombe après avoir soigneusement remis le cercueil factice à sa place. Il se dirigea ensuite vers sa jument, l'amenant dans l'atelier où il lui installa une couche de paille dans le barda de poteries et de peintures ratées.

Nous allons dormir ici Biscotte. Je serais dans la maison à côté. Repose toi bien.

Il se dirigea vers la porte de sa maison après avoir donner une petite caresse amicale sur le museau de sa monture qui essayait de lécher sa main blessée. La serrure avait été forcée. Il entra prudemment et prit son vieil arc de chasse encore dans l'entrée heureusement. Vérifia rapidement la tension de la corde, et l'a réajusta avant de mettre le carquois dans le dos. Il banda l'arme, malgré la douleur et avança à pas feutrés dans son ancien logis.
Il fit le tour du propriétaire, l'adrénaline le faisant tremblé de toutes parts mais il n'y avait plus personne, juste quelques affaires remuées. Soulagé il alluma toutes les bougies et se mit à la recherche d'objets manquants. Sa première pensée fut le coffre au sous sol contenant tout les souvenirs de ses ancêtres. Le faux mur avait été défoncé et le coffre était apparent.Il se rua pour voir s'il avait été ouvert. Sensuko soupira très fort. on avait tenter de le forcer à coup de haches mais la serrure avait résister. Il l'ouvrit avec sa clé pour se rassurer quand même que rien n'avait été prit.
Horreur ! La disciplina etrusca ! Le recueil des cultes et rites étrusques manquait ! Le troupier était prit de panique.
Puis il se souvint qu'il l'avait lu avant de partir, peut être avait il oublier de le remettre dans le coffre et laisser dans sa chambre sous le matelas de son lit. Il se précipita à l'étage et entra dans sa chambre en furie. Son lit était renversé et il n'y avait aucune trace du livre.
Il cria de rage et de haine envers lui même ! Comment avait il pu être si imprudent ?

Maintenant quelqu'un savait peut être que cette maison abritait des hérétiques à Aristote. Fichtre et si le Saint siège de Vaticum et l'inquisition avait retrouver leur trace il était foutu. Il fouilla et refouilla la pièce à la recherche d'indices mais rien n'y fit. Au bout de trois heures il tomba sur son lit d'épuisement et s'endormi


Le lendemain matin, il se réveilla et continua de chercher puis se résigna. Il devait continuer son chemin jusqu'à la garnison de Vienne où on l'attendait. Il nourrit Biscotte et se fit un baluchon pour prendre quelques affaires auxquels il tenait, des souvenirs, des parchemins vierges et de la peinture. Il déménagea le reste au sous sol pour que la maison paraisse vide et décida de placer le coffre familiale dans la tombe de ses parents. Le Coffre était extrêmement lourd et il y passa plus d'une heure, mais il y parvint enfin se disant qu'il aurait bientôt son lot de courbatures.
Et quand il revint pour condamner la porte d'entrée de la demeure il remarqua une étrange forme colorée coincé sur un clou au bas de l'ouverture. C'est une soie blanche déchirée ornée d'un motif de lys rouge.
Sensuko se mit à sourire, il avait un indice. Il pourrait mener l’enquête et peut être récupérer le livre avant l'inquisition.

Il se remit rapidement en route après avoir accompli ses dernières besognes pour rejoindre Vienne. Biscotte sentait la détresse de son maitre et filait au galop. Le dernier Rasna sur son dos souriait, l'espoir retrouvé, flattait l'encolure de sa camarade et l'encourageait.

Leur silhouette disparut rapidement dans la forêt....