[RP] Lyon

Le petit groupe était enfin en marche.. Il ne connaissait pas encore Akmer, mais ce dernier semblait être un soldat bon vivant.. Il avait ralentit l'allure de ses pas afin de ne pas passer à coté de quoi que ce soit, écoutant les discussions des deux femmes derrière. Ils faisaient connaissance, il ne pouvait leur en vouloir après tout, puis ce n'était qu'une mission de surveillance... Au cas où... Il écouta les dires de chacuns, Akmer et Lavoyageuse semblaient tous deux désirer de s'arrêter en chemin dans une taverne et boire un bon verre... Quoi que pour Akmer il semblait que ça soit la bouteille entière qu'il voulait siffler... Heureusement qu'aucun des deux n'était archer.. Il imaginait les deux soldats en train de viser, le corps dandinant de droite à gauche, pour finir par pointer leur flèche dans la croupe d'un cheval ou d'un bon citoyen.. Il en sourit puis se tourna vers Akmer pour répondre à ses questions.

Je me doute que vous ne faites point celà pour ça ! Mais je pars du principe que lorsque vous faites quelque chose de mal, vos supérieurs en sont toujours informés, alors pour moi il en va de même pour les bonnes choses.

Il lui sourit puis allait reprendre la route lorsqu'il entendit une voix qui lui était familière.. Il se retourna puis aperçut l'archer Bigoudenn... Comment avait il pu l'oublier ! Il avait pourtant pensé à mettre un archer dans chacun des deux groupes.. Il s'arrêta net puis se gratta le cou en l'écoutant, légèrement géné de l'avoir oublié sur la Grand Place.

Archer Bigoudenn, pardonnez moi je crois que j'ai oublié de vous appeler ! Bien puisque vous nous avez suivi, bonne initiative d'ailleurs, vous allez venir avec nous. Je compte sur vous pour tenir le danger éloigné avec vos flèches !

Il lui sourit puis regarda les autres.

Hommes d'armes Ya et Akmer, je vous présente l'archer Bigoudenn !

Il les laissa faire connaissance puis se retourna, observant les badauds de la ruelles qui quémandaient quelques piécettes au groupe de soldats.

Le petit groupe s’était mis en route, mais n’avait pas encore eut le temps de s’éloigner de la place que le chef de lance Lyonnais fut interpellé de l’arrière. Se retournant aussitôt, ayant empoigner le pommeau de son épée, il se relâcha quand il remarqua qu’apparemment ce n’était pas une brigande très dangereuse.

Hommes d'armes Ya et Akmer, je vous présente l'archer Bigoudenn !

Lui souriant, il ajouta :

Heureux de faire votre rencontre archer Bigoudenn, alors comme ça on vient casser du brigand avec nous ? Demanda-t-il en riant doucement.

Se retournant vers le chef de lance, Akmer n’attendait plus que le petit groupe puisse se remettre en route, espérant fortement rencontrer quelques malhonnêtes hommes brandissant leurs haches en poussant des cris en Anglois, le rêve. Là les choses sérieuses pourraient commencer.

Marchant au cotés de Voya, souriant lorsqu’elle prit son air sérieux, elle semblait bien déterminer dans cette mission. Détermination cela Ya aimait ressentir cela chez les gens, elle fit comme elle balançant son regard un peu partout et surtout les ruelles qui étaient assez sombres et un bon coin pour se faire oublier pour certains.

La salade était bien en t’en que protection mais alors d’une chaleur et une visibilité avec la qu’elle il fallait s’habituée. Ya passait son regard sur les fait et geste de gens qui grouiller un peu dans tout les sens, prendre une discutions de certain qui parlait entre eux, regardait aussi les charrettes qui passaient rapidement et en voir leurs contenu ….quelques vas nu pied qui traînait un peu partout, mais pour l’instant aucun hommes ou femmes ne semblait douteux ..Dommage pensa-t-elle à voir ont débute la patrouille Mais bien souvent un calme cacher du mouvement à venir

Elle se retourna d’un coup, main à son épée lorsqu’elle fut surprise de voir L’archer Bigoudenn arrivée. Ya se demanda un instant si … et aux dires du CDL Geoffroy si …
Elle sourit alors

Hommes d'armes Ya et Akmer, je vous présente l'archer Bigoudenn !
Heureux de faire votre rencontre archer Bigoudenn, alors comme ça on vient casser du brigand avec nous ?

Mes respects Archer Bigoudenn lui fait un clin d’œil Alors tu vas bien ? Elle sourit

Archer Soleil, Homme d'Armes Aldraien et Coutilier Ulysse80, avancez d'un pas !

Gnarf, une patrouille par ce temps, ils voulaient la faire mourir de chaud en fait, c'était une conspiration des brigands !
Elle grogna le plus discrètement possible et fit un pas en avant alors qu’elle était appelée par le CDL, tenue droite, allure pas trop contrariée et puis elle regardait devant elle.

Vous allez suivre le Chef de Lances NDJ, sous ses ordres, vous lui référerez tous vos commentaires et vos remarques sur les différentes personnes croisées. Des questions ou des remarques peut être ?

Pas de questions, ni de remarques, à vos ordres Chef de lances Geoffroy.

Elle les regarda ensuite, ils semblaient tout les deux en grande conversation mais à voix basse bien entendu et Ald tendit l’oreille discrètement, et la seule chose qu’elle put retenir de tout ces chuchotis fut que son nom fut prononcé. Elle prit alors un air innocent et sourit aux deux supérieurs avant de se retourner et de se mettre en route, son équipement sommaire qui ne la quittait pas : besace, épée et dague et puis c’est tout ! Elle n’aurait pas besoin de son épée, quoi qu’il arrive elle ne comptait pas prendre de risques parce que dans le cas contraire c’est son mari qui la tuerait.

Au moins durant cette patrouille elle ne ferait que suivre, pas d’ordres à donner, pas de chemin à montrer, pas de monture à ramener en garnison en vitesse sans pouvoir se reposer, elle suivait le chef et faisait ce qu’on lui demandait, dans son état elle ne pouvait de toute façon pas faire plus.

Lorsqu’ils se mirent en route, Ald légèrement en arrière car marchant moins vite du fait de son poids supplémentaire mais qui s’efforçait tout de même de ne pas être trop en arrière au cas où on aurait besoin d’elle. Ses yeux observaient les alentours, les passants qui marchaient dans les rues, Geoffroy avait raison, il y avait énormément d’étrangers, des accents multiples et des façons de se vêtir et de se comporter bien spécifiques en fonction des origines.
Alors que Ndj ralentissait légèrement pour se mettre à sa hauteur, Ald lui sourit, se souvenant de la dernière fois qu’ils avaient eu l’occasion de se voir.

Content de te revoir,Ald,j'espère que tu tiens le coup;préviens si tu as besoin de repos,j'affirmerai que c'est moi qui défaille,hahaha...

Moi aussi je ne suis très contente Ndj, ça faisait un moment. Et puis si j’arrivais pas à suivre j’aurais eu l’air fine de venir à Lyon tiens…Non je vous suis et t’en fais pas pour moi, je suis solide. Juste…si jamais y a du grabuge….Enfin tu comprends, je ne veux pas prendre de risques inconsidérés, parce que si je prends un coup, tu sais ce qu’il arrivera n’est-ce pas.

Il me fait marrer le chef,je préférerais rester sur le carreau soigné par toi plutôt que l'inverse...

Ouais mais si tu pouvais éviter ça m’arrangerait aussi…Et puis les brigands c’est pas des brutes sans scrupules non plus…Vont pas s’amuser à rouer de coups une femme enceinte de plus de 6 mois, qui porte comme seule arme une épée légère et qui en plus n’a même pas d’armure…enfin j’espère.
Enfin je te fais confiance, si jamais m’arrive quelque chose, tu sais te servir des outils dans ma besace toi aussi. J’ai pas oublié ton talent pendant les cours à l’époque, quand on était coutiliers.

Une fois arrivés devant l’église, Ndj leur demanda un rapport sur ce qu’ils avaient pu observer. Oui, chacun des soldats avaient remarqué en gros la même chose, beaucoup d’étrangers. Ald cependant avait remarqué quelque chose, elle s’avança d’un pas et s’exprima :

Chef….moi j’ai remarqué un truc franchement louche, et je crois que c’est très sérieux…Je vous ai pas vu boire d’alcool depuis qu’on est parti…Je trouve ça très inquiétant.

Les soldats discutaient, le danger n'était semblait il pas présent dans la Capitale.. Ils firent le tour de la partie Sud de Lyon, questionnant quelques badauds au comportement étrange, notant les quelques marchands inhabituels sur les places... Finalement, rien de bien méchant... Il soupira légèrement à l'idée puis se tourna vers les soldats après plusieurs minutes de marche, s'arrêtant net.

Bien, je crois que nous avons fait le tour ! Avez vous des remarques particulières à faire ? Vu des personnes qui vous semblaient suspectes ?

Il les regarda tous un à un puis jeta un coup d'oeil en direction de la ruelle qui prenait sur la droite.

Il y a une auberge, plutôt mal famée ici. A la fin de vos rapports nous irons y boire un verre... Pour notre mission de surveillance, cela va sans dire ! Nous pourrons ainsi surveiller les gens qui ont pris une chambre pour la nuit. C'est l'auberge la moins bien fréquentée de tout Lyon !

Il tourna la tête vers l'Auberge des Perdus, une auberge où peu de Lyonnais osaient s'aventurer. De toute façon, les rues de Lyon avaient l'air calmes... Avec un peu de chance, ils tomberaient sur un combat entre deux gueux, et ils pourraient les laisser intervenir.. Il sourit à l'idée puis reporta son regard vers les soldats. Il réfléchit un court instant puis laissa un rictus se dessiner au coin de ses lèvres.

Akmer ! Pendant notre patrouille, je n'ai pas cessé d'entendre un bruit suspect... Une sorte de cling cling... Tu sais.. Comme des pièces qui s'entrechoquent !

Il le regarda puis reprit.

Comme tu as l'air d'avoir la bourse la plus remplie du groupe, tu te chargeras de la tournée une fois à l'auberge..

Et hop, finalement être chef de groupe avait du bon, économiser ses sous et boire grâce à ceux des autres, tout ça en le mettant sur le dos de la mission...

Akmer se mit en route tout comme ses camarades. Il préférait rester au milieu du groupe, laissant ainsi le chef de lance de Lyon mener le groupe, et d’un coté cela ne déplaisait pas l’homme d’arme, ayant toujours peur de se perdre. Ainsi, il y avait toujours un soldat devant lui, et un derrière.

Une fois le groupe en marche, et suffisamment éloigner de leur lieu de rassemblement, la patrouille pouvait bel et bien débuter. Akmer ouvrit grand ses yeux, et tournant la tête de gauche à droite, il observait tout ce qu’il se passait.

Par moment il s’éloignait du groupe de quelques pas, penchant la tête comme pour essayer de regarder le plus loin possible dans les petites ruelles. Essayant de regarder toutes les personnes qu’il croisait, il était un peu perdu au milieu de cette foule et le nombre impressionnant d’homme et de femme qui paraissait étrange, mais pas assez pour être classés comme brigand. Au début Akmer pensait que cela venait de lui, et que ses autres camarades avaient une liste de personne suspecte à présenter à Geoffroy, mais quand il croisa leur visage, il pu se rassurer.

Les soldats continuèrent d’avancer, et Akmer semblait s’y retrouver un peu, même si par moment il croyait tourner en rond. Mais malgré ce léger détail, il avait l’impression d’y voir plus clair. Peut être est-ce du tout simplement à l’alcool qui quitte, doucement certes, son corps, ou alors peut être que le briançonnais prenait l’habitude des lieux, et des habitants. Il s’agit sûrement de la deuxième option, car l’alcool est pour Akmer ce qu’est le sang pour les autres.

Continuant doucement, il aperçut deux hommes qui discutaient dos à un mur d’une maisonnette. Mais en se rapprochant il remarqua qu’il ne s’agissait que de troc. D’ailleurs, depuis cette petite rencontre, il avait l’impression d’en voir partout, il en devenait fou. Et à part ces étranges scènes, aucune bagarre, aucun mot plus haut que l’autre, le calme plat.

Et c’est peut être ce manque d’action qui poussa le chef de lance Lyonnais à ordonner l’arrêt.

Bien, je crois que nous avons fait le tour ! Avez vous des remarques particulières à faire ? Vu des personnes qui vous semblaient suspectes ?

Voyant que personne n’osait parler, n’osait dire que ce n’était qu’une perte de temps, Akmer regarda Geoffroy avant de lui répondre :

Pour ma part rien à signaler. Il est vrai que c’est plus annimé qu’à Briançon, d’ailleurs y a beaucoup trop de marchant ici, mais à part cela, c’est calme, peut être un peu trop calme même. Laissant la fin de sa phrase en suspens, il finit par sourire, regardant ses camarades.

Il y a une auberge, plutôt mal famée ici. A la fin de vos rapports nous irons y boire un verre... Pour notre mission de surveillance, cela va sans dire ! Nous pourrons ainsi surveiller les gens qui ont pris une chambre pour la nuit. C'est l'auberge la moins bien fréquentée de tout Lyon !

Pour notre mission de surveillance. Ces mots résonnaient dans sa tête, et lui rappelèrent ceux de NDJ, qui n’arrêtait pas de dire, quand on boit, c’est pour le bien de l’OST. Il espérait qu’il y aurait un peu d’action dans cette auberge, mais si les auberges d’ici sont comme certaines de Briançon, il y aurait forcément de l’action, le tout en sirotant une bonne choppe. Il allait approuver de tout cœur, mais croisa le sourire de Geoffroy. Il lui faisait peur, tourner vers lui.

Akmer ! Pendant notre patrouille, je n'ai pas cessé d'entendre un bruit suspect... Une sorte de cling cling... Tu sais.. Comme des pièces qui s'entrechoquent !

A coup sur leur chef avait entendu ses fioles s’entrechoquer. Akmer pâlis, regardant Geoffroy avec un petit sourire, comme redoutant ce qu’il allait dire, mais finalement :

Comme tu as l'air d'avoir la bourse la plus remplie du groupe, tu te chargeras de la tournée une fois à l'auberge.

Il se relâcha, et lui répondit l’air amusé :

Ca ne me dérange pas. Comme on dit c’est celui qui paye qui boit non ? Dit il en riant.

Soleil décidément était toujours celle qui prenant les devants dernièrement... mais cela était normal , c'était certainement celle qui connaissait le mieux Lyon, et ce n'était point pour lui déplaire, puis c'est vrai qu'elle avait soif elle aussi.

Bien chef, je pense trouver de quoi nous remettre de cette chaleur qui s'est abattu sur nous, et je comprends qu'équipé ainsi... vous ayez des transpirations qui vous déshydrate inconsidérablement, je vais tacher de vous trouver un lieu ou vous allez pouvoir retrouver votre fraicheur...

Soleil sourit intérieurement, il fallait toujours qu'elle pose une phrase... un peu moqueuse dés qu'elle en avait l'occasion, c'était plus fort qu'elle...

Bon une taverne maintenant... sur qu'elle en connaissait des tas....
Mais les bas fonds... il faut dire qu'elle évitait au contraire de s'y aventurer.

Mais elle connaissait bien un lieu de réputation ou elle avait vu au passage elle aussi que les voix et les paroles qui en ressortaient étaient soit graveleuses soit insultante, soit criardes.... enfin elle dirigea tout ce beau monde à travers de ruelles de plus en plus étroites et sombres. Leurs bottes résonnaient sur les pavés de ce quartier, la saleté commençait à envahir les coins de rues, et une odeur forte et âpre d'urine leur montait aux narines de temps à autres.

Surement des ivrognes qui se soulageaient sans aucune forme de procès.

Ils arrivèrent enfin devant une taverne ou déjà il régnait de l'extérieur une atmosphère lourde




Soleil fit signe à son chef que c'était le lieu ou elle les avait conduit.

Voilà une des tavernes ou je sais qu'on y fait plus le commerce de chair et choses douteuses que la volonté de passer un bon moment entre camarades.

Soleil n'attendit pas elle poussa la porte pour entrer la première. Immédiatement les conversations cessèrent à la vue de ce groupe entrant subitement dans la taverne. Il y avait foule ici, toutes les tables étaient occupées, et les tonneaux qui tenaient lieu de bar était prit d'assaut.
Il était même difficile de se frayer un chemin, et à leur passage les regards se tournaient vers eux remplis de méfiance et de mépris

Soleil toujours devant et par sa petite corpulence finit par se fondre dans la foule et disparaitre à la vue du restant de la troupe.....

Le CDL Géoffroy se retourna à un certain moment leur disant que le tour de la surveillance de la ville vers sud toucher son therme.Elle s’apporcha de lui à la suite d'Akmer ….

Et bien pour ma part en observation j’ai remarquée qu’une forte densité de marchants ambulants dont le contenu de leurs charrettes n’était pas forcement détectable par le fait de leurs passages rapide sur les routes ou alors cachés par des peaux . Il y as pas mal de vas- nu pied qui ne semblent pas vraiment dangereux, Les ruelles sont assez sombres pour en détailler plus leurs fréquentations.
Ni homme ou femme montrant un air ou un armement suspect! bien qu'en sachant que se sont bien les premières choses qu‘ils cachent après leurs comportements. Il y pas mal de troc dans les rues de la ville entre certaines personnes mais rien de grave.

Ensuite je pense que l’auberge que vous nous demandez de nous rendre me semble un bon endroit pour en détailler, voir et agir sur le fait de sa réputation et de sa localisation. Après je ne voir rien d’autre
Puis elle sourit au dire de celui-ci envers Akmer et suivit le groupe…………………..

Ça ne me dérange pas. Comme on dit c’est celui qui paye qui boit non ?
Elle sourit ….

La mission de surveillance s'était plutôt bien passée, pas grand chose à redire... Quand il se retourna vers ses soldats, il les regarda un à un, attendant leur rapport, opinant du chef avec les premiers.. Quand vint le tour du coutilier Lavoyageuse, le rapport semblait être différent.. Apparemment elle n'avait pas compris le pourquoi ils patrouillaient de jour dans les ruelles de Lyon... Il l'écouta tout de même jusqu'à la fin, ne voyant pas trop ce qu'elle ne comprenait pas... Puis il se tourna bien en face d'elle pour tenir son regard.

Tu sais Coutilier Lavoyageuse, en réfléchissant un peu plus, c'est à dire en poussant ta réflexion plus loin, tu comprendrais également que plus il y a du monde en ville, plus il y a de victimes potentielles, plus il y a d'argent facile à voler ! Et s'enfuir oui, plus difficilement, quoi que... Ils ont la possibilité de se fondre dans la masse, tandis que la nuit s'ils sont poursuivis c'est différent ! Vois tu, il y a pas mal de brigands qui se chargent de voler discrètement la bourse que tiennent à la ceinture les quelques voyageurs ou Lyonnais qui font leur marché ou rentrent chez eux.. Et ce, sans qu'ils s'en rendent compte ! Donc oui notre patrouille est bien utile.

Il la regarda en fronçant légèrement les sourcils

De plus, ces brigands, s'il y en a bien à Lyon, se doivent d'avoir un toît et une pièce pour entreposer leur butin le temps d'une journée, t'imagines bien qu'ils ne vont pas se trimbaler tout leur attirail en pleine journée, ça risque de les encombrer et surtout de les trahir.. Donc s'il y a bien un endroit où nous devons nous rendre pour finir notre mission, c'est bien une taverne où le gérant ne demande absolument rien à part de l'or à ceux qui viennent y dormir et manger.

Il en avait fini avec ses explications. De toute façon, il fallait suivre et surtout ne pas se disperser.. Il se retourna donc vers tout le groupe.

Bien ! Nous allons de ce pas dans cette taverne ! Soyez vigilent, là bas, nous sommes les intrus !

Il les regarda brièvement puis se retourna pour se mettre en route en direction de la fameuse taverne.. Sans prévenir, il ouvrit la porte fermement puis jeta un coup d'oeil vers ceux qui peuplaient l'endroit.. Regard sombre, il attendit ses compagnons d'armes puis fit signe au tavernier de servir cinq chopes.. Il vint s'assoir à une grande table, jouant des épaules avec quelques badauds éméchés qui ne voulaient pas se pousser, puis s'adossa sur la chaise.

Bigou n'avait pas grand chose à rajouter au rapport de ses camarades.

Je n'ai pas vu grand chose de très palpitant, pas mal de vagabons, des marchands aux etals bien garnis et qui risque d'être des cibles potentielles pour cette nuits puisque leurs poches seront bien pleines, sinon rien...

Elle n'a pas le temps de terminer son rapport que la porte s'ouvrit brutalement et qu'un groupe entra dans la taverne.
Une femme se dirigea directement sur le tavernier et le question nasur la disponibilité de ses chambres sur un ton qui attira l'attention de Bigou. Elle l'écouta sans rien dire.
Un comportement plutot bizarre.

Geoffroy???

Elle attira son attention vers le groupe qui vient de rentrer mais ne dit pas un mot, laissant son CDL se faire sa propre opinion.

Quand ils entrèrent dans la taverne, quelques badauds s'étaient retournés, le regard vide, encore éméchés de leur journée éthylique.. Leur regard se noircit en voyant leurs uniformes.. Ils n'étaient pas les bienvenus dans cette taverne mais qu'importe, ils représentaient l'autorité dans Lyon, ils allaient donc où bon leur semblait... Une table de libre, tous vinrent s'y assoir, pendant qu'Akmer allait missionner le tavernier de nous rapporter quelques chopes pour étancher nos soifs.. Il regarda à droite et à gauche, ne voyant pas grand chose de plus inhabituel qu'avant, peut être quelques étrangers en plus... Il les regardait du coin de l'oeil, discrètement, quand Bigoudenn prit la parole. Il l'écouta attentivement avant de se lancer.

Essaie de parler moins fort la prochaine fois... Nous pourrions chuchoter ici, au moins nos discussions n'égaieront pas la convoitise ni la méfiance !

Ce groupe avait l'air d'être de bons voyageurs au moins, ils avaient l'air d'avoir vu beaucoup de choses, et pourtant leur visage ne laissait aucune expression ressortir de ce qu'ils avaient en tête... Des individus dont il fallait se méfier, mais ils n'avaient pas assez pour les arrêter de toute façon.. Il finit sa chope tranquilement puis attendit que ce groupe d'individus daignent sortir de la taverne, patientant encore quelques minutes avant de se lever.

Bien, nous allons les surveiller ceux là... Nous devons être le plus discret possible !

Se tournant vers Lavoyageuse.

Voya, je voudrais que tu écrives une missive au Chef de Lances NDJ pour lui demander de mener son groupe aux porte Sud de Lyon..

Il la salua d'un signe de tête puis attendit ses soldats pour quitter la taverne.

Akmer emboîta le pas du reste de son groupe en direction d’une taverne qui semblait avoir mauvaise réputation. A vrai dire Akmer connaissait plutôt bien ces genres de tavernes, mais n’aimait pas vraiment y pénétrer. Et aujourd’hui cela n’avait pas changé, mais c’était pour la bonne cause pensait-il, et si en plus on peut boire, que demandé de plus.

Laissant le chef de lance Geoffroy entré avec élégance, Akmer se dirigea aussitôt vers le comptoir afin de prendre commande et se récupérer les choppes. Il jeta un rapide coup d’œil vers l’arrière de la taverne sans fixer ses compagnons afin de voir où ils s’étaient installés. Se retournant vers le tavernier, il lui jeta un regard noir, fronçant les sourcils pour qu’il se dépêche un peu. Et étrangement peu de temps après quatre choppes apparurent juste devant lui. Il fouilla dans sa bourse et laissa quelques pièces sur le comptoir avant de se retourner vers ses compagnons, les choppes à la main bien sur.

Il essayait de ne regarder des personnes en particulier, préférant balayer la salle du regard plutôt que de chercher les ennuis. Arrivant à la table, il pu entendre ce que disait le chef du groupe à voix basse :

Bien, nous allons les surveiller ceux là... Nous devons être le plus discret possible !

Il posa les choppes sur la table, et s’assit avant de regarder Geoffroy :

Ma mère a toujours voulu m’appeler discrétion dit il en souriant. Mais on ne va pas quand même laisser ses choppes pleines si ? Demanda-t-il en faisant les gros yeux, un petit sourire en coin.