[Lieu] Guet - Estranger, Recrues , présentez vous !

Lotus qui avait été avisée par les recruteurs de l'arrivée imminente de nouvelles recrues s'inquiétait de ne les voir se présenter au poste d'accueil où elle attendait. Elle décida donc d'aller faire un tour du côté du guet pour voir si les futurs aspirants n'étaient pas sur le point d'arriver.

Une fois au guet elle vit Seigneur Mort et Paprika et une personne qu'elle ne connaissait pas. Elle entendit Paprika donner la direction de la taverne de l'école à l'inconnue.
Elle toussota et dit :

Le bonjour je suis le maîstre Instructeur Lotus et je suis au regret de vous informer que nulle recrue ne peut se présenter à la taverne de l'école sans que je lui ai au préalable délivrer un laissez-passer.
Pour l'obtenir il faut venir au bureau de l'accueil des recrues, c'est là que s'y trouvent mes formulaires.

Entre temps un cavalier était arrivé. Elle le regarda, ses traits ne lui étaient pas inconnus... Elle écarquilla soudain les yeux et lâcha :

Par Aristote ! c'est vous Grégoire ?
Vous avez une tête...

Elle se mordit la langue aussitôt ses paroles prononcées. ça ne se disait pas mais le choc qu'elle avait eu en le reconnaissant avait eu raison de la bienséance...

Il salua le garde affecté céans d'un signe de tête.

"Bonsoir messire, puis-je faire quelque chose pour vous aider?"

Il descendit de sa monture et ce pas si difficilement que la fatigue apparente aurait bien voulue faire croire. Il prit fermement dans sa main les rênes et alla à la hauteur du présent garde. Il avait la mine glaciale et une voix passablement grave.

"Hmm..." Fit-il en examinant le soldat d'un œil vigilant et rapide des pieds à la tête. "Ma Foy... Si les Compagnies d'Ordonnances ont besoin de quelqu'un..."

Le soldat n'eut le temps de répondre lorsqu'une femme vint vers eux se présentant comme la Maitre Instructeur...

"Par Aristote ! c'est vous Grégoire ?
Vous avez une tête..."

Demoiselle Lotus bien sur. Il fit une révérence comme s'était pour lui la coutume s'inclinant obligeamment.

"Demoiselle Maestre Intructeur."

Il esquissa un sourire perceptible derrière ces joues creuses et blanches. Il mit sa main sur ses côtes, il avait assez mal sans pour autant le montrer, chose qu'il détestait par dessus tout. Il se reprit, courbant le dos. Un cracha lui échappa tandis qu’il s’appuie contre le pommeau de son épée, tentant d’oublier la souffrance que lui procure ses côtes endolories par les coups pourtant vieux. La douleur s’infiltrait sadiquement dans l’intégralité de son corps qu’il ne sentait presque plus. Mais loin encore de passer à l'au-delà, il continuait à sourire au soldat et au Maître Instructeur.

"Désolé... l'était bien gras celui-là tiens.

... Certes... Hmmm... Paraît que ça recrute un peu céans ?"

Elle l'écouta tout en l'observant, détourna les yeux quand il cracha, hésita un instant avant de lui répondre :

ça recrute toujours un peu...

Elle le regarda encore, sa pâleur était plus qu'inquiétante aussi osa-t-elle :

c'est vous qui voulez vous enrôler ?

Se retourna pour voir s'il y avait quelqu'un. Sait-on jamais se disait-il, la jeune femme aurait pu préférer un beau jeune homme sur le cou.

Il avait sur les lèvres un sourire malin de dessiner. Malheureusement, ce sourire paraissait bien plus sadique et infâme avec les joues creuses et sa froide pâleur.

Je ne vois guère d'autres personnes présentes céans en tout cas.

Le sourire effrayant qui se dessina sur le visage blême face à elle dissuada Lotus de faire tout commentaire quant à l'état physique de la recrue...

Parfait... En ce cas vous allez me suivre dans le bureau d'accueil que je vous donne le laissez-passer.

Puis elle repartit en direction de l'accueil des aspirants où étaient ses paperasses.

Dame Flogger était un peu déboussolé par l'arrivée de toutes ces personnes pendant qu'elle parlait avec Seigneur-mort. Celui-ci avait rectifié avec courtoisie et professionalisme son erreur d'entrée. En même temps, elle avait envie de se donner des gifles.

Eh bien, pour une future espionne, tu commences mal, se dit-elle. Ne même pas savoir qu'il y a deux entrées dans un castel, ca commence bien! Ca montre que j'ai encore des choses à apprendre.

Merci, Seigneur. Ca devient rare de trouver un homme galant! A plus tard en garnison!

Elle allait se présenter au bon endroit en espérant que nul n'apprendrait son erreur lorsque Paprika fit son apparition. Elle connaissait cette dernière pour avoir discuté plusieurs fois avec elle en taverne.

Encore une fois j'ai de la chance de tomber sur des gens sympathiques que je connais. En plus, Paprika va m'initier dans la Pratique du Castel. Ce qui me gêne un peu, c'est qu'ils m'indiquent deux endroits différents.

Bonjour, Paprika! C'est bon de te revoir. Rassure-toi, Seigneur-mort ne m'a pas fait peur. Je te suis, mais es-tu sûr de l'endroit où tu me mènes?

Sur ces entrefaites, un homme s'était présenté à la porte du Castel. En le regardant et de la façon dont il était vêtu, on devinait le vieux soldat, vétéran de nombreuses campagnes. Elle le salua respectueusement.

Salutations, Messire.

Elle parlait encore quand un toussotement la fit sursauter et se retourner pour voir une femme parler. Quelle ne fut pas sa consternation d'apprendre de la bouche de l'inconnue qu'elle était la maîstre instructeur.

Quelle malchance, pensa-t-elle. Maintenant elle est au courant de mon erreur. Pas bon tout ça!

Avant qu'elle aie eu le temps de répondre, un dialogue s'instaura entre le nouvel arrivant et la Maîstre instructeur puis celle-ci repartit accompagné de l'individu, la laissant un peu perplexe. Elle se tourna alors vers Paprika et lui demanda :

Peux-tu me mener jusqu'au Bureau du Maîstre Instructeur? Je crains un peu de me perdre dans cet immense castel.

Seigneur-mort repris son poste. Il ne dit plus rien, laissant ses supérieur prendre en charge la jeune femme. Il avait un gout amère, lui qui l'avait bien diriger. Mais voilà un supérieur à toujours raison. Il reconnu boursiero ex chef de lances. Ou était donc parti sa force de guerrier? et bien ça sert dite moi de quitter l'ost. C'est une famille pour tous et elle prend soin de nous.

...bis

Il avait un simple sac sur le dos avec quelques affaires des plus pitoyable ,marchait pieds nu et à côté de lui se baladait un jeune homme lui ressemblant comme deux goutte d 'eau si ce n'était que celui si avait les cheveux plus long et de la barbe ainsi qu'une épée ,bouclier et des vêtements riches .Gabriel regarda son jumeau avec un sourire .

J'espère que je me suis pas gouré de chemin se serais ma veine .Apparemment y a eu changement d adresse ,je me souvient pas de cette endroit mais c'est ce que la bonne femme nous a dit

Il voulait lui devenir Soldat comme feux ses parents ,Raphaël lui se sera peut être pour plus tard mais lui ne demandait pas mieux que de servir son pays ,il était déjà bien musclé et bronzé avec les heures passés sous le soleil à marché.La fratrie avait traversé tout le pays de la Flandre aux portes du Dauphiné pour revenir où il étaient né ,à Dié .Évidemment Raphy étant tombé malade ils auraient déjà du être arrivé s'il n'avait fallu attendre.

Et puis aussi se souvenir ,pas évident quand les derniers souvenirs de votre vie avec votre mère et ici date de l'âge où vous étiez bambin.

On se rejoins au village

Il lui fit signe avant de partir et d arriver devant une lourde porte en chêne a laquel il frappa avec le battant

Bonjour !

Dit il à quelqu'un qui passait par là

Lotus avait passé une bonne partit de la nuit à veiller sur son époux qui se trouvait toujours dans un état des plus critiques. Aux premières lueurs de l'aube, elle avait cédé sa place à regret à une paysanne d'un certain âge et à son jeune fils. Ce dernier devait venir la prévenir si le moindre changement état survenait.
Le Connétable avait à faire à l'intendance et se rendit donc au Castel de Grenoble, livide comme un fantôme, les traits tirés par la fatigue et les yeux rougis à force de prières larmoyantes.
Elle s'était évidemment trompé de direction en entrant dans le Castel et dû repasser devant le Guet.
Elle entendit des coups à la porte et sa curiosité toujours bien affutée la fit s'arrêter pour voir qui se présentait.
Une tête inconnue...

Elle s'approcha, fit un signe au garde pour lui signifier qu'elle allait s'occuper du visiteur, un peu de papotage lui changerait les idées, puis elle salua l'étranger :

Le bonjour
Je suis Lotus, Connétable, pourriez vous décliner votre identité et les raisons de votre venue icelieu.

Elle le dévisagea de la tête au pied, il avait l'air bien charpenté ça pourrait faire de la bonne recrue...
Puis elle planta son regard vert dans les yeux du gueux pour déceler s'il ne serait pas plutôt de ceux qui venaient tenter de piquer les stocks de nourriture entreposé dans le grenier...

Il sourit et s inclina vers la belle demoiselle

Enchantée Dame ,
Je me nomme Gabriel Levieux , Diois de naissance fils de feu Richard Levieux et feu Francinette ,diois tout les deux .Je suis de venue en dauphiné avec mon frère jumeaux pour m'y installé et je viens ici afin de m'engager dans l Ost

Il prit une pause ,son regard parcouru les remparts de cette forteresse dont il n'avait aucun souvenirs ,il en avait très très peu à vrai dire ,des bribes de tavernes ,de petite maison ,un moulin ,un cheval qu'il voyais dans un pré ,des tête de gens et encore .Il avait envie de tellement apprendre ,retrouver ses racines ,un passé ,une histoire de famille et puis vivre et être quelqu'un pour de vrai .Il posa son regard sur la femme en façe de lui et lui dit

On a voyagé longtemps avant d atteindre notre but .Je viens voir déjà chez qui je peut me présenter

Gabriel avait la tête du parfait soldat ,musclé de haut en bas par le travail des champs avec les moines ,elevé avec ceux ci et donc cultivé ,il avait apprit à compter ,lire et écrire et jouer de la flute ainsi qu'à monter à cheval .Se battre pas trop ,il était pacifiste mais il avait çà dans le sang .Deux parents soldats ,sa laisse des traces .

Lotus rassurée par l'identité du gaillard lui répondit :

Pour intégrer l'école militaire il faut vous présenter au Maistre Instructeur.
Vous la trouverez par là bas.

Elle tendit le bras pour lui montrer la direction à prendre.

Je ne vous accompagne pas j'ai fort à faire et ne suis guère en avance...

S'il était bien le fils de sa mère il n'aurait pas de mal à s'y retrouver sans guide et s'il en avait sa trempe une belle carrière pourrait s'offrir à lui.
Mais seul le temps pourrait le prouver.
Elle salua d'un claquement de botte l'aspirant puis partit en direction de l'Intendance.

Il regarda la porte et hocha la tête

D'accord merci beaucoup

A vrai dire ,lui n'était pas pressé et avait tout son temps et s 'y retrouverais bien aussi il sourit en coin en regardant la dame

Je suis bien arrivé jusqu'ici sans carte ,enfin si mais une tachée de bière et autres substance inconnue alors je crois que trouver le maître instructeur ...se sera aisé .
Personne avec un uniforme à l'air sévère qui interpelle toute les têtes inconnues ,c'est souvent dans se ton là .

Il rit avant de salué la dame de la tête et de partir à l'intérieur vers le maître instructeur

apres avoir prit une legere colation ,didier s'approcha de l'entrée ,et salut la garde bonjour messires ,je suis didier de sars ,je vient chez vous visiter quelques connaissances ,pouvez vous prevenir votre capitaine de mon arrivée ? [b]

Laura arriva en grande forme au poste de guet. Enfin, en grande forme dans le rouspétage. Bien la peine de déplacer le bureau si les gens ne s'y pointe même plus... Maugréa-t-elle en arrivant auprès des gardes. Elle les salua d'un signe de tête, puis approcha du nouvel arrivant. Bien le bonjour messire. Je suis le Maistre-Instructeur Di Constantini. On vient de m'avertir de votre arrivée, mais apparemment pas pour rejoindre nos rangs. Souhaitez-vous que j'aille vous faire chercher quelqu'un ?

Elle resta plantée à attendre une réponse du visiteur.

je vous remercie dame instructeur ,non je ne vient pas pour postuler ,juste pour mon service en temps que lieutenant d'etat major royal en charge du LD ,et je voudrais voir pour cellas votre capitaine pour une petite visite des lieux.

beau castel que vous avez la par contre ,et je vois que ca ne manque pas de vie , felicitation pour le travail

Avertie par le Maistre Instructeur que le Lieutenant tambourinait aux Barbacanes, pour un peu il aurait enfoncé la porte, le Capitaine s'empressa de le rejoindre.

Bonjour Laura !
Bonjour Didier, tu viens de faire connaissance avec notre Maistre Instructeur en charge de l'Ecole militaire où sont formés nos futurs soldats, et maintenant que tu es arrivé jusqu'à Grenoble suis moi jusqu'aux locaux qui te sont attribués.

ah peneloppe ,comment va ? et bien je te suis montre moi le chemin,je ne voudrais pas me retrouver dans une oubliete par inadvertance

Sujet: nouvelle recrue. Jeu 8 Oct 2009 - 13:30

[i]Olivier, fier et droit, arrive au poste de garde et se présente au chef de poste:
[b]Bonjour messire chef de poste,
je suis Olivier.monvoisin de LYON. Je suis envoyé par messire Helsinki pour être incorporé à ma demande comme aspirant à l'école militaire.
Voici mon laisser passer.
[i]Olivier se recule d'un pas et regarde le chef de poste. Il attend une réponse. La pluie et le vent continue de battre son visage. Olivier commence à avoir froid et il espère surtout ne pas avoir fait tout ce chemin pour rien. Cela ne l'empêche pas de rester droit et de planter son regard perçant de couleur vert émeraude dans celui du garde, lui faisant comprendre ainsi toute sa determination...

C'est dans l'après-midi qu'un cavalier monta le chemin pavé qui menait jusqu'à la barbacane du Castel de Grenoble. Il n'était pas arrivé seul en ville, mais avait laissé son escorte stationner dans une taverne du bourg, préférant ne pas attirer l'attention et se méfiant des réactions que pourrait susciter une arrivée massive aux portes d'une forteresse. La citadelle était bien bâtie. Certes ses séjours nombreux à Ryes ces dernières années l'avaient-ils un peu blasé quant à la majesté d'un château, mais il savait encore reconnaitre un bel ouvrage et n'avait jamais perdu ce réflexe qui voulait qu'il inspecta minutieusement et en silence tout ce qui passait sous ses yeux.

Tirant sur les rênes, il stoppa sa monture (un beau cheval andalou noir de jais) et en descendit, rabattant en arrière le capuchon noir de son mantel de cuir qui lui couvrait jusqu'alors le visage. Ce faisant, il dévoila sa chevelure blanche nouée en catogan, ses yeux froids et calmes et son visage sévère duquel un physionomiste aurait pu conclure maints traits de caractère. Sous son mantel entrouvert l'on pouvait distinguer une simple tunique noire, que rehaussaient cependant deux lourds gantelets massifs. Leur probable poids expliquait peut-être l'absence d'une armure qui aurait considérablement ralenti les mouvements. A sa ceinture, l'homme portait trois armes. Une épée, au fourreau, au pommeau doré orné d'une Licorne Cabrée et deux miséricordes, une ornée de même façon que l'épée, la seconde arborant les armes de la famille de la Louveterie.

Tranquillement, le voyageur s'approcha assez près du poste et héla d'une voix forte et en ces termes:

Hé ! La Garde ! Le Maréchal de France et Chevalier de la Licorne Rhuyzar de la Louveterie demande entrée et accueil ! Vous seriez bien avisés de prévenir vos officiers !

Alors qu'elle était plongée dans ses dossiers, le Capitaine fut alertée par un garde qu'un cavalier s'était présenté aux Barbacanes et qu'il fallait rapidement accueillir l'étranger.

Pénélope tordit le nez dans un premier temps en fixant le garde, ils avaient même pas une once de patience envers elle.
Attrapant sa veste elle vérifia si ses bottes brillaient et sortit de son bureau en claquant du talon en direction de la herse.

Tout en s'approchant de l'étranger elle observait ses armes se demandant bien s'il était venu pour combattre. Puis son regard se porta sur sa chevelure, il avait les cheveux bien plus longs qu'elle ce qui la fit sourire.

Mes respects Maréchal, Pénélope de Barsac, Capitaine de l'Ost du Lyonnais Dauphiné, bienvenue à Grenoble.

frim finit par arriver à destination. Elle ne pouvait guère s'attarder vu ses responsabilités en Bourgogne, mais il était nécessaire de renforcer les liens entre le LD et la Bourgogne

- Bonjour, je me présente

- Frim, Générale des armées de Bourgogne, je souhaiterais pouvoir me rendre dans les locaux dédiés à l'Ost et au Conseil Bourguignon, je souhaite parler à la coordination LD Bourgogne au plus tôt.

Bien que pressée, elle prit patience, espérant quand même une réponse rapidement.

C'est que ce n'était pas de tout repos de remplacer Laura.. Un page arriva pour avertir Geoffroy de l'arrivée de quelqu'un qui se disait important. Il se dirigea donc vers les barbacanes puis aperçut une femme en train de parler à un des gardes. Il s'avança jusqu'à elle puis la salua d'un signe militaire, se frappant le torse d'un coup de poing avant de prendre la parole.

Général Frim c'est bien ça ? Je remplace le Maistre Instructeur Laura di Constantini pour vous accueillir au sein de notre Castel de Grenoble. Je suis le Chef de Lances Geoffroy, bienvenue en nos murs.

Il esquissa un sourire puis reprit rapidement.

Je suppose que vous souhaitez parler à notre Capitaine ? Je vais le faire mander par un de nos gardes.

Il fit signe à un garde de s'approcher puis lui dicta la marche à suivre.

Va me chercher le Capitaine Phelim, dis lui que le Général Frim est arrivée au Barbacanes et que je l'attends en sa compagnie.

D'un signe de tête il lui demanda de partir puis se retourna vers la femme qui attendait.

Le Capitaine ne va pas tarder, en attendant, si vous me disiez la raison de votre venue en nos murs ?

Dans son bureau, Phelim écouta attentivement le soldat venu de la part de Geoffroy, qui le priait de se rendre aux Barbacanes où se trouvait présentement le Général de Bourgogne.

Le capitaine esquissa un sourire en se levant. Si Frim était venue en personne, c'est que le projet et les discussions commencées par Pénélope, puis poursuivies par lui dès qu'il avait appris qu'un Général avait été enfin nommé après deux mois sans qu'il y en ait un, allait enfin se concrétiser.
Lachant les rapports, il suivit le soldat qui l'escorta jusqu'aux barbacanes en se hatant, car le Vicomte ne souhaitait pas laisser la Bourguignonne trop longtemps entre les griffes du soldat Lyonnais. Qui sait quelles catastrophes il était capable de lui sortir sur les femmes au pouvoir ... ou bien, sur les femmes tout simplement.

En arrivant, ses yeux bleus parcourent avec méfiance le visage du fils de Kalten, voir s'il n'y avait pas ce petit sourire satisfait qu'affichait tout homme en général après avoir fait des propositions indécents à une femme.

Rassuré, il se tourne vers l'arrivante.

Ah, Général Frim.
C'est toujours un plaisir de vous voir, bien que l'endroit soit plus formel que la dernière fois dans une taverne de Chalon.

Il hésita ... brûlant de lui demander pourquoi la mairesse de Chalon était surnommée le Pitbull par certains ... mais ce n'était certes pas le lieu pour poser ce genre de question .. même s'il avait très envie de savoir la réponse.

Je vois que vous avez fait la connaissance du Chef de Lance Geoffroy. Parfait.
Suivez moi, je vais vous conduire à un lieu plus paisible pour discuter.

Il lui tendit le bras et glissa au passage à Geoffroy, pour ne pas que la curiosité le force à se cacher dans un des meubles de son bureau.

Le Général vient pour un projet dont le but est un rapprochement des osts de nos deux provinces.

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