Zoyas en cette fraîche matinée faisait un tour de garde.
Elle avait abandonnée la mairie aux mains de ses recruteurs qui la défendaient avec brio, et avait décidé de monter au haut des tours...
Arrivée à l'une des tours flanquantes, Zoyas eut un léger vertige...Voir ces plaines s'ouvrir à sa vue ainsi ! Quel prodigieux moment !
Mais elle entendit un bruit de course à l'autre bout de la muraille, qui se réperctuait de manière bien distincte dans ce silence des hauteurs !
En tournant la tête, elle crut apercevoir la silhouette maintenant bien connue de l'un de ses élèves...Marca ! pensa t elle en souriant ! Sûrement est ce lui qui farfouille encore ! Il va finir par les connaîte par coeur, les coursives, les murailles, et toutes les pièces assurément du château !
Mais ce matin là, après avoir veillé toute la nuit un soldat bléssé au pied de la mairie de Lyon, après avoir chercher envain des brigands qui se terraient dans leur appartement nouvelleent acheté, Zoyas avait besoin de repos.
Elle s'assit donc, tout au bord de la flanquante, faisant fi du malaise qui l'étraignait insidieusement de ne pas avoir de sécurité...
Elle regardait le paysage, mélancolique, calme, enfin calme....
Melchior, son magnifique ara, posé sur son épaule ne bougeait pas même une plume.