Hé le cul.terreux... tu bouges ton cul oui..j'vas pas t'y passer la claire, faut'y encore que j'a gagné des écus mignons moi!
La fille devant le regard lubrique du soldat recule d'un pas...
pas touche mon gros porcin, j'a suis point du lard pour ta couenne. Oc donc, t'oublie tout de suite c'te pensée que reprouve l'Seigneur Arstot... ma si tu magnes ton popotin pour aller m' quérir le Douce.fesse qu'c'est ton chef... alors je me vas danser pour toi comme devant les feux de camps chez moi...
J'vas le faire s'bien que tu v'as me saluer bien droit...et qu't'en ira trouver ta commère tout fiérot!
Z'alors montre moi c'que tu sais faire avec tes guibolles et bouge ton cul de dessus ce tabl'ard et cours mon lard! cours cours, chez le petiot qu'a te commande et dis lui qu'a je veux le zieuter!
Une fois , le soldat parti... la jeune femme regarde autour d'elle encore , elle remplit ses mirettes de tout ce qu'elle voit..puis se blottit contre le manteau de la cheminée encore tiède....elle s'endort dévoilant, alors une très jeune fille, presque une gosse au corps de fillette mal nourrie... elle est couverte d'hématomes, de croûtes, et de parasites!