[RP] Entre Montélimar et Uzès : Pont Saint Esprit

Rapidement camouflée, les traces de leur passage ne se voyaient presque plus. Regardant son travail avec un sourire, l'aspirant Diofouiny se retourna, monta sur son cheval tout en remerciant de Huy de lui avoir tenu et dit :

Je ferme la marche. Je suis à vos ordres dame Soleil.

Soleil regarde ses aspirants prendre les choses en main tout en respectant ses ordres, de la bonne graine que ces deux là ! Elle a presque envie de poser sur ses lèvres un sourire mi amusée, mi contenté, mais la journée qui les attend va être bien difficile.
Il sera bien temps de les complimenter si cette patrouille, qui s'est transformé en mission abouti à quelque chose de positif.
Ils s'entendent, se donne des conseils, et se rendent service, quoi demander de mieux !

une fois la petite troupe en marche, Diofouiny remonté sur son cheval après avoir effacé les traces qu'ils ont laissés, Soleil engage un pas rapide à sa mouture, attendant que ses aspirants se calquent sur cette allure pour l'augmenter petit à petit.
L'aube se lève sur le Rhône, les brumes matinales sur l'eau donnent un air mystérieux à leur voyage, le froid est augmenté par se vent qui traverse les plus gros vêtements.
Parfois le froid de son arme vient chatouiller sa main, mais pas un frisson, Soleil est concentrée, regardant devant elle, voulant percer à jour cet horizon dans l'espoir de voir en avance la venue de la troupe des malfaiteurs, ils ne passeront pas inaperçus.
C'est toujours compliqué d'avoir un prisonnier et de continuer à vive allure.

Les heures passent, et leur descente vers le sud continue, Valence est déjà loin derrière eux, ils se dirigent vers Montélimar, et sans savoir pourquoi Soleil sent qu'ils ne sont pas loin du but.
Elle donne un nouveau coup d'éperon à sa jument la faisant mettre au galop.
Elle veut dépasser la ville qu'elle aperçoit déjà, et c'est chose faite en quelques minutes.

Elle ralentit alors, pour finir à se porter à la hauteur de ses deux aspirants qui ont suivit sans rechigner, ni parler.
Il faut dire qu'il aurait été difficile de le faire vu l'allure imposé par leur instructrice.

Maintenant elle a mit sa jument au pas et parle bas

Aspirants, je sens que nous sommes proche du but redoublons de vigilance, je pense que notre rencontre se saurait tarder.

C'est à ce moment là, que Soleil retourne vivement la tête en avant, l'oreille aux aguets, faisant signe à ses aspirants de stopper.
L’endroit est assez camouflé, un taillis sur le droite camouflant le rhône, un petit bois un peu en amont sur la gauche au détour d'un virage.
C'est maintenant qu'il faut jouer l'effet de surprise, quelques petits mots

Diofouiny ! le taillis
Chriskhan avec moi dans le bois.

Si nous sommes bien en présence de nos brigands il sera temps de passer à l'attaque
S'ils sont pas plus de six nous attaquerons, au delà nous ne serons pas de taille ! je commencerais par un tir de flèche et vous enchainerez, pas avant que je ne commence.
Il faut qu'ils soient assez proche pour ne pas pouvoir faire demi tour, et emmener au loin notre capitaine

Soleil en pas rapide mais sans bruit se dirige vers le bois scrutant l'horizon, elle trouve rapidement un buisson derrière lequel elle se camouffle, bénéficiant de l’obscurité que font les arbres autour d'elle

A peine sur son cheval, l'aspirant Diofouiny doit déjà se dépêcher de rattraper ses deux compagnons. Dame Soleil souhaite se dépêcher à priori comme elle l'avait promis... L'instructrice force l'allure de plus en plus et fait dépasser à la petite troupe une ville avec rapidité après plusieurs heures de course. Elle ralentit alors, aurait-elle sentit quelque chose ? L'aspirant Diofouiny se calque sur l'allure de l'instructrice et regarde partout à la fois (en tout cas, il essaye !). Une phrase dite doucement puis UN ORDRE dit avec fermeté mais presque dans un souffle.

A vous ordres ! Et se disant, il se dirige vers le taillis. Arrivé juste derrière... La guigne, le taillis est petit. Il descend de cheval et le fait se coucher doucement tout en scrutant la route. Le cheval est fatigué, il rechigne et souffle fort mais il se couche en quelques dizaine de secondes. Attrapant son arc, l'aspirant Diofouiny plante deux flèches en terre, vérifie que la cinquedea coulisse bien dans son fourreau et pose la hache d'arme près de lui, côté droit (il est droitier), manche légèrement tourner vers lui, avec la lame à l'extérieur. Se sentant prêt, il encoche une troisième flèche à son arc mais ne tend pas la corde (pourquoi se fatiguer pour rien ?). Un doute l'habite à cet instant : 6 hommes maximum ? Même avec une volée de flèche pour commencer, il va falloir y aller. Un souffle d'encouragement et l'aspirant calme sa respiration, tous les sens aux aguets.

Chriskhan avait maintenu sa jument à bonne allure, se calquant sur celle de sa patronne.
Il avait même l'impression de faire un brin de tourisme ; il découvrait la région...

Lorsque Soleil stoppa, il vit son visage se raidir. Elle avait "flairé" quelque chose et ses ordres fusèrent, incontournables !
Chriskhan descendit de cheval, s'empara de ses rênes ainsi que de celles du cheval de Soleil. Il se hâta vers le bois, dépassa un buisson repéré et alla accrocher les deux montures à une cinquantaine de mètres. Suffisamment loin pour ne pas être repérés mais suffisamment près pour être rapidement récupérés. Il revint ensuite se poster à l'affût.

Il se barbouilla le visage afin de mieux se camoufler. Ses vêtements de couleur sombre le masqueraient bien assez pour bénéficier d'un bon effet de surprise. Il s'empara de son arc, accroché dans son dos et prépara ses flèches dont il lissa avec soin les plumettes.
Placé un peu sur la gauche de Soleil, il lui fit un signe du pouce, en l'air, afin de lui signifier qu'il était fin prêt ! Il lui indiqua aussi qu'il prendrait pour cible les ennemis venant vers eux et se trouvant à gauche. Inutile de viser les mêmes éléments... Un léger sifflement vers son pote et il réitéra ses gestes, lui indiquant qu'il serait bon de viser vers la droite. Ils laisseraient à Soleil le soin de s'occuper du centre des attaquants... Il ne commandait pas... Il proposait ! Embarassed

La petite troupe attendit ensuite dans le plus grand silence.

Un sifflement... Il regarda à l'endroit où l'instructrice et l'aspirant devait être et vit De Huy lui faire des signes : viser les ennemis de droite. Un coup d'oeil vers l'instructrice pour savoir si cela lui convenait...

[pendant ce temps, dans un lieu secret ]

Helsinki avait été attaché , mains et poings liés , les yeux bandés puis mis comme un sac de patates sur une charette menée par des chevaux. Ils avaient quittés les sentiers de montagne pour revenir sur des routes plus fréquentées. il respirait difficilement sous les sacs de jute. il sentit l es chevaux s'arrêter , entendit un ordre , puis entendit des flèches sifflées.
Il aurait aimé être plus acteur de sa vie . Jamais il n'avait été si grandement baladé. Il rongeait son frein pensant à l'épée qu'il venait de perdre. Il entendait maintenant courir de tout côté il se demandait qui était là. il essaya de se détacher , d'enlever son baillon pour crier mais sa blessure lui faisait si mal qu'il avait du mal à ouvrir la bouche. Il voulait enlever son bandeau de ces yeux mais n'y arrivait pas .
Il voulait crier mais un gémissement sorti de sa bouche.

Diofouiny entendu un faible bruit provenant de la route et vit une petite troupe avancer doucement. Il comptait sept hommes armés à cheval et un conduisant une charrette, également armé. Un peu plus que ce qu'avait prévu la SDL mais il espérait pouvoir en découdre maintenant. Il banda son arc et visa l'homme à l'extrême droite et le plus en arrière possible. Il attendait le trait de la dame Soleil, son signal si elle désirait effectivement attaquer à trois contre huit...

Diofouiny avait saisi le message discret ; l'effet de surprise serait total. Ils auraient le temps au moins de décocher 2 flèches chacun avant de devoir se montrer. Si les vilains étaient plus nombreux cela se finirait à l'épée !

Un petit groupe apparut et Chriskhan vit Diofouiny bander son arc. Chriskhan fit d'abord de même de même !
La charrette était bâchée... Comment savoir si le capitaine y était caché ? Et donc comment être certain qu'ils n'allaient pas simplement attaquer des badauds ? Bon, ils étaient bien armés quand même pour de simples "touristes"... Suspect

La SDL saurait peut-être...

Chriskhan réfléchit aussi à la meilleure tactique à adopter si il s'agissait bien de ceux qui détenaient le Capitaine.
Si tel était le cas, il se trouverait assurément dans la charrette.
Donc la priorité de Chriskhan serait de se farcir le conducteur afin de l'empêcher de s'enfuir avec sa précieuse cargaison.
Couché à deux pas de son officier, il lui fit comprendre par quelques signes que son seul objectif serait d'immobiliser le chariot.
Une fois, leurs flèches décochées, Chriskhan se ruerait sur le chariot.
Afin de se trouver en meilleure position il rampa prudemment vers un endroit plus propice à la réussite de son plan...

Il attendrait le signal pour agir...

Des bruits de combat lui parvenaient.
Il semblait que les flèches avaient cessé de pleuvoir et que maintenant les groupes d'hommes en était venu au corps à corps ; ils e demandait si il avait à faire à une autre troupe de brigands ousi les brigands voulaient prendre d'autres hommes suffisamment riches et en retirer une forte somme.
Il aurait aimé voir , être dans l'action;
Il se demandait jusqu'à quand il serait protégé.

[HRP : Le Capitaine ayant décidé que le combat avait débuté... Je poursuis en ce sens !]

Des flèches avaient été décochées mais Chriskhan ne pouvait pas savoir d'où ! Il rampait toujours afin de pouvoir se rapprocher de la carriole et ainsi pouvoir s'assurer de faire mouche du premier coup sur son conducteur. Il serait bien temps après de s'assurer de la cargaison en souhaitant que le petit groupe ne s'était pas trompés de cible...
Et puis surtout, la charrette immobilisée, il apporterait son aide à la bataille qui s'engageait.

La charrette était maintenant toute proche !
Chriskhan banda son arc après avoir lissé les plumes de sa meilleure flèche. Il pointa sur sa cible. Campé un genou à terre, masqué en partie par un gros arbre, il bloqua sa respiration et laissa filer son trait...

"Mouche ! Pleine tête !"

Le conducteur atomisé (On va dire quoiqu'au moyen-âge... Suspect

), il prit le temps d'armer pour une seconde fois ! Un second ennemi lourdement blessé s'écroula ; seulement alors, dégainant son épée, il se rua vers ses plus proches adversaires, se rapprochant de son groupe... En hurlant :

[RP] Entre Montélimar et Uzès : Pont Saint Esprit - Page 5 Personnages0284

"Sus à l'ennemi du Lyonnais-Dauphiné" et puis "Semper Fidelis", sa propre Emblème...

Au moins ce cri tonitruant permettrait au Capitaine, si il était bien sous la bâche, de savoir de quoi il s'agissait...

Diofouiny vit de Huy se déplacer discrètement un peu plus en avant de l'instructrice. Il garda son arc armé et déplaçais légèrement sa trajectoire à chaque pas du cheval de sa cible.
Tout d'un coup, ça y était. A peine eut-il entendu un léger sifflement que l'homme en tête du convoi tombait, un flèche dans le coup. Il tira alors sa flèche qui alla se planter sur le côté gauche de la tête de son ennemi qui l'avait tournée, surpris de voir son compagnon tomber. Dans le même temps, le cocher tombait. Il prit rapidement une des flèches plantée devant lui, arma l'arc et, au moment de tirer, fût légèrement déséquilibré par une douleur au bras gauche et il manqua sa cible. Ses compagnons eurent plus de chance car deux autres hommes tombaient déjà. Lâchant son arc, Diofouiny prit sa hache et se rua vers l'un des trois hommes encore valides, celui le plus à droite. Il vit de Huy sortir de derrière son arbre en hurlant. D'un naturel plus discret, Diofouiny ne dit rien et sa gorge se serra un instant quand il vit sa cible le regarder droit dans les yeux et le charger avec sa monture. Du nerf soldat !

des bruits de sabots... un roulement sourd, surement une charrette, et oui c'est ce qui se pointe à l'horizon enfin, les deux aspirants sont bien cachés, elle les regarde tour à tour, ils sont tout les deux prêt.

Elle observe encore un moment, elle plisse les yeux pour évaluer le combat qui va être engagé, et surtout s'assurer que le capitaine est ici, que ce soit bien le groupe des kidnappeurs, mais bien vite au fur et à mesure qu'ils se rapprochent, il n'y a plus de doutes, leurs allures les trahit, quand est ce que les brigands apprendront à mieux camoufler leur état...
Enfin encore que dans un cas comme celui ci, il est évident qu'ils doivent être sur leur garde.
Un gonflement sous la bâche qui recouvre la charrette, surement que le capitaine y est camouflé, déjà un petit effort de leur part pour éviter de se faire trop remarquer, par les premiers passants, et voyageurs.
Mais cela ne fait guère de doutes, la forme ressemble bien à une forme humaine.

Soleil compte rapidement le nombre de ravisseurs, sept.... le combat va être rude....
Il faut absolument que chacun d'eux arrive à placer une de leur flèche dans le corps de ses brigands.

Un signe, mais déjà Chriskhan a bougé se dirigeant vers la charrette, elle se rend compte qu'il veut toucher le conducteur, elle le laisse viser cet adversaire, faisant signe à Diofouiny d'en faire autant, mais déjà il tirait, elle tire elle aussi rapidement deux flèches toutes les deux dans le brigand situé en arrière sur le cheval fermant la troupe, les deux atteignent la cible, un grand cri l’homme chut elle encoche une derrière flèche, ne perdant pas de temps pour amoindrir les forces adverses.
Sa troisième flèche touche au bras un brigand, ils réagissent bougent beaucoup, et si un nouveau cri retentit, c'est juste un cri de douleur, le regard de l'homme qu'elle vient seulement de toucher en dit long, il va foncer droit sur elle.

Elle jette un regard aux deux aspirants, eux aussi montant au combat.
Elle evalue ceux qui reste, deux brigands sont tombés, deux sont griévement blessé, il en reste trois, chacun des deux aspirants se ruent arme en main au combat, Soleil se précipite sur l'hoimme touché au bras, elle devrait n'en faire qu'une bouchée, elle se précipite et le regard agressif, s'empresse de sortir son épée, et de la planter dans l'abdomen du renega, un cri , accompagné du sien, suivit d'un cri de douleur, le dernier homme non prit en combat, vient l'attaquer par derrière, dés qu'elle sent la pointe de l'épée du brigand lui piquer le flanc, elle fait un pas sur le coté, un pas chassé qui lui permet de s'éloigner, de se retourner en se plaçant face à son nouvel adversaire.

L'homme qui est en face d'elle est moins robuste que celui qu'elle vient d'achever, mais il a l'air plus leste, il n'attend pas pour bondir et tenter une nouvelle attaque, mais cette fois Soleil l'a à l’œil, elle n'a pas besoin de reculer pour éviter la lame, elle lève son épée, et un grand bruit de ferraille retentit.

Le combat est lancé en toute égalité enfin presque, elle ressent une vive brulure dans le flanc, là ou il l'a touché, mais elle fait abstraction de cette douleur et attaque à son tour, lançant son épée sur le coté gauche pour changer de direction au dernier moment, et toucher la cuisse du brigand, le cri qui suit lui prouve qu'elle l'a touché, elle en profite pour remonter son épée, et tenter de toucher l'homme à l'épaule, mais il pare bien son coup, en lançant à son tour l'épée dans sa direction, mais le coup est porté trop haut, juste assez pour que Soleil se baisse pour éviter le coup, elle prend alors son élan en tournant sur elle même et se relevant, l'épée tournant autour d'elle, fauchant alors l’ennemi qui tombe lourdement.

Soleil n'hésite pas pour l'achever en portant le dernier coup alors que l'homme est à terre.

Il est mort, vite elle regarde autour d'elle pour évaluer les deux autres combats qui sont menés par ses aspirants, voulant aller soutenir celui qui en aura le plus besoin....

Diofouiny évalue rapidement la situation. De Huy a engagé le combat avec son adversaire et dame Soleil avec le sien. Ses chances sont moindres face à un adversaire à cheval mais il y va, court vers l'adversaire. Celui-ci charge tout en armant son bras pour porter un coup d'épée, il fait pivoter légèrement le cheval sur la droite pour porter son coup. L'aspirant plonge alors sur la gauche, se redresse de l'autre côté de l'arme et porte un coup puissant de sa hache sur la cuisse de l'autre. Le cheval rut alors et fait choir son cavalier. A peine a-t-il le temps de se relever qu'un nouveau coup de hache, porter directement au coeur, le foudroie.
Essoufflé, il se retourne alors vers ses compagnons, et les voit tous les deux debout, seuls. Soudain, il remarque quelque chose et se précipite vers l'instructrice :

Je remarque une auréole rouge sur votre flanc. Est-ce que cela va ou avez-vous besoin d'aide ?

Les comptes sont faits ou pratiquement... Chacun s'est débarrassé de ses adversaires, Chriskhan terminant le sien, pour faire le compte juste, en lui plantant, élégamment, dans les yeux, deux doigts vigoureux. Une vieille technique de corps à corps apprise d'un vieux sage asiatique. Chriskhan, au combat, ne faisait pas dans la dentelle ; il n'avait aucun état d'âme en fait ! Evil or Very Mad

Laissant Dio faire la preuve de sa grande sollicitude pour la patronne et donc voler à son secours, Chriskhan se rapprocha de la "charriotte" où, en principe, il devrait pouvoir délivrer le capitaine... Si les valeureux militaires ne s'étaient pas trompés...

Le SDL ayant eu la riche idée de viser le soldat en arrière-garde ; celui-ci avec une flèche plantée encore en plein flanc, gisait derrière le chariot. Anéanti et inapte au combat. Ses yeux révulsés laissaient à penser qu'il ne rigolait pas et que si la flèche ne l'avait point occis. Ce serait la gangrène qui l'achèverait... Chriskhan dans sa grande bonté lui planta sa dague en plein coeur... Un jour à marquer d'une pierre blanche, il aurait préféré ramener le brigand en caserne pour lui faire subir le pal pour telle infâmie... clown

Chriskhan s'approcha alors du chariot et souleva la bâche...

Helsinki fut ébloui par la clarté du jour .
Il voulut mettre sa main sur les yeux mais ne put .
Il n'était que douleur et ses deux mains étaient toujours attachées. quel piètre capitaine faisait-il ?
Il s'était fait balader comme une vulgaire marchandise.
Après quelques minutes , il s'accoutuma à la lumière et malgré sa peur il reconnut l'uniforme des aspirants de l'ost.
Il ne reconnaissait pas cet homme.
il voulut crier mais se rappela comment on l'avait traiter dernièrement.
Il ne put, si l'homme qui se présentait devant lui faisait partie de l'ost il viendrait à son secours, et le détacherait.

L'évaluation de la bataille est vite fait, Diofouiny s'inquiète déjà de son état, elle jette un coup d’œil à son coté, une large auréole rouge salit son vêtement, elle ne pensait pas avoir été touchée aussi durement, elle grimace légèrement avant de répondre.

ça ira Diofouiny, occupons nous du capitaine tout d'abord.

Soleil se précipite vers la charriote, déjà l'aspirant Chriskhan est à l’arrière il soulève la bâche. Soleil espère qu'il va y trouver le capitaine, elle le rejoint rapidement suivit de Diofouiny.

La première chose qu'elle voit c'est un homme ligoté, mais immédiatement elle reconnait le capitaine, celui qui a été si longtemps à la tête de la garnison qu'elle dirige maintenant, une émotion parait un instant dans son regard, mais bien vite elle se ressaisit, et prend la dague qui trone à sa ceinture, et coupe les liens qui retiennent les mains du capitaine, puis avec l'aide des deux aspirants, ils remettent le capitaine debout, non sans lui avoir dit au passage :

Capitaine Helsinski ! vous pouvez dire que vous nous avez fait de belles frayeurs !
Rassurez vous, tous les brigands accompagnant votre cortège ont été occis.
Vous nous direz combien vous avez pu en voir, savoir si tous sont là, et que nous pouvons rentré plus sereins.

Soleil relève le capitaine à l'aide d'un des aspirants, pour le maintenir debout

Vous êtes blessé capitaine Helsinski ?
Vous pouvez marcher, et monter à cheval ?
Parce que nous devrions ne pas trop trainer ici, au cas ou la troupe de brigand n'est pas au complet...

A peine une émotion vers sa blessure que Dame Soleil se précipite vers le charrette et tous les trois découvrent le capitaine bien ligoté dedans. Dame Soleil s'inquiète tout se suite de son état et de savoir si d'autres brigands peuvent suivre. Tenant toujours sa hache, il la rangea à son côté, prit son arc et une flèche en main et dit :

Je remonte un peu le chemin pour voir si d'autres gens arrivent.

L'aspirant se dirige alors d'un pas lent d'où venait le cortège. Il sera toujours temps pour la hiérarchie de le rappeler.

Helsinki, ne pouvait pas bouger ,il est vrai qu'i l avait été malmené .
Il est content d'entendre une voix connue , celle de Soleil mais malgré tout ce qu'elle lui dit , il ne peut répondre. Son baillon l'empêchant de le faire. enfin il y a des jours qu'il n'a pas entendu des voix amies.
Sa longue captivité l'a rendu prudent. Il supporte difficilement la promiscuité. Les longues tirades le fatiguent mais il est si content d'avoir été découvert.
Ses blessures le font souffrir.
Il attend qu'on le détache.

Soleil est au chevet du capitaine...
Defouiny s'en est allé en poste de surveillance...
Chriskhan ne va pas rester les bras croisés. Pour les présentations d'usage au Capitaine, Chriskhan attendra qu'il soit plus apte à écouter. Le fait est qu'il paraît mal en point ! Son visage est tuméfié, ses traits sont tirés ; il est loin de ressembler à ce fringant officier rencontré dans une soirée mondaine il y a peu de temps encore...

Seigneur des Lances, je vais m'occuper de récupérer un cheval pour le capitaine si celui-ci est apte à tenir en selle.
Sinon, peut-être serait-il plus judicieux de lui aménager la charrette afin qu'il y soit correctement installé. Deux jours à cheval pourraient l'achever !

Laissant à l'officier le temps de la réflexion, Chriskhan partit récupérer leurs chevaux et en chercher un autre... Les chevaux des ennemis ne les avaient point attendus...

Soleil tout en posant ses questions finit de défaire tous les liens du capitaine, en passant par le bâillon et le reste.
Il est enfin libre de tout mouvement, et elle entend ses aspirants prendre chacun à leur tour des initiatives, et de bonnes initiatives, décidément ils sont surprenants, plus les heures défilent.

Elle a juste le temps de leur confirmer leurs initiatives qu'ils sont tout deux déjà en train de les effectuer.
Pendant que l'un inspecte les environs, et que le deuxième cherche un cheval pour le capitaine, ils seront ainsi bientôt prêt à partir, enfin si le capitaine en est encore capable.

Elle est près de lui, guettant le moindre mot, la moindre parole, la moindre grimace.

Capitaine vous sentez vous capable de monter à cheval, que nous ne restions pas trop longtemps ici.
Même si les deux soldats que j'ai avec moi ont fait preuve d'un courage sans faille, et d'une efficacité étonnante, ce ne sont que deux aspirants, et nous sommes pas nombreux, et surtout déjà éreintés pour affronter une nouvelle escarmouche

Soleil tout à prendre soin du capitaine ne pense pas à sa propre blessure, et regarde déjà Chriskhan qui a l'air de trouver un cheval, et voit au loin Diofouiny revenir, j'espère qu'ils apportent tout les deux des bonne nouvelles, pour pouvoir prendre un départ au plus tôt.

Helsinki est enfin détaché , bien que mal en point , il décide finalement de sortir de son rôle de sac à patate . c'est qu'il en marre de l'immobilité.
Il voit son petit rayon de Soleil qui comme à l'accoutumée, brille.
Bien je vais monter à cheval
Je ne saurais rester plus longtemps dans l'inaction ;

Il se met debout, descend de la charette , se secoue.
aucune recommandation ne pourra le voir changer d'avis.
Il monte sur le premier cheval et se met en marche comme pour donner l'exemple.

L'aspirant Diofouiny avance de quelques centaines de pas après avoir entendu Dame Soleil lui signifier qu'il pouvait aller reconnaitre l'endroit. Il avance assez loin pour pouvoir, après un petit détour, voir au loin le chemin et remarque un nuage de poussière. Pas le temps de regarder plus avant ce qui arrive ici. Il retourne au pas gymnastique vers le lieu de l'escarmouche et voit de Huy se diriger vers son cheval, Dame Soleil faire de même et le capitaine Helsinki, déjà sur un cheval, aller au petit trot, dos à l'aspirant. A peine arrivé, il dit bien haut pour que les trois entendent :

Il serait bon de ne pas trainer ! Au moins une dizaine de cavaliers, vu la taille du nuage qu'ils font, arrivent à fond de train ici. Je ne connais pas leurs intentions mais la prudence doit être de mise je pense.

Il court alors vers son cheval, grimpe rapidement dessus et dit à Dame Soleil :

Avec votre permission, je fermerais la marche !

Helsinki entendit les propos de l'aspirant .
Il ne voulait pas tâter du brigand , il préférait pour la sécurité de tous revenir leplus vite possible vers grenoble et à l'école.

Bien allons y

Il mit son cheval au galop, s'accrocha comme il put .
Ces journée l'avaient certes fatiguées mais il se devait de se montrer digne.

Diofouiny fit un signe de tête en direction du capitaine et suivit la marche. Une affaire rondement menée malgré une légère blessure pour lui et une blessure pour Dame Soleil dont la gravité lui était inconnue... Il se dit alors qu'il avait bien fait de s'engager.

Chriskhan avait donc trouvé le cheval sur lequel le capitaine se hissa Wink

Avec une agilité digne du rang qu'il portait. Il pourrait même peut-être s'envoler jusqu'à Athènes représenter le Royaume de France à des Jeux que l'on appelle "olympiques"... En fait, il ne s'agissait encore que de quelques joutes locales... Chriskhan se dit qu'elles pourraient bien devenir internationales... Un devin-né ce Chriskhan ^^

Bref, le Capitaine fourbu est à cheval, la SDL aussi, malgré sa blessure à la hanche amplement assumée par l'aspirant Defouiny... Des demi-dieux comme tout supérieurs de ce nom...
Car, "pensées personnelles", ce n'est pas parce qu'on est Aspirant dans une Ost qu'on en est pas moins aussi connaisseur que le boss... Suspect

Bref...
A ce moment, Chriskhan de Huy se demande si il sera capable un jour, lui aussi, d'autant d'abnégation devant la souffrance. Respect ! silent

Defouiny, qui s'avère être un super compagnon et homme de grande valeur, a pris à nouveau l'initiative. Moins bavard que Chriskhan, il n'en demeure pas moins d'une efficacité exemplaire. Au combat comme en campement ramenant des mûres... Bien vu tout de même...... Laughing

Le petit groupe, alerté par la vision d'un nuage de poussière, et ce, de la part de son compagnon de fortune, reprit donc la route !

Chriskhan prit une dernière initiative, laissant partir le groupe au petit trot.
Il attacha la chariotte à un tronc d'arbre qu'il jeta dans le fleuve avec une force (de 255) à faire pâlir un gentilhomme vivant dans la luxure...
La chariotte évidemment grâce à des conditions atmosphériques trop compliquées à expliquer ici, se retrouva de l'autre côté du fleuve... Évidemment (Sinon j'aurais perdu mon temps à le raconter).
L'ennemi potentiel en serait assurément déboussolé...

Une épine dans le doigt en soulevant l'arbre (humph monkey

) lui vaudrait peut-être la médaille du plus mauvais blessé...
Certains soldats africains ne savaient plus où les mette sur leur poitrine.. Les médailles pas les épines... Le plus "ci" le plus "là"... clown

Chriskhan, une fois à cheval, rattrapant le p'tit groupe, eut le temps de se dire... "Joli"... "Un excellent souvenir" !

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